Hotline #BoostHandwierk
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Introduction
L’objectif de la Hotline « #BoostHandwierk » consiste à accompagner les entreprises du secteur artisanal dans le contexte de la relance des activités et de la sortie de l’état de crise sanitaire Covid-19. Elle devra permettre à chaque entreprise de définir ses meilleures options de relance et de développement.
La Hotline #BoostHandwierk propose après un premier diagnostic financier de l’entreprise une assistance par les conseillers économiques et juridiques de la Chambre des Métiers et, le cas échéant, le suivi par un conseil externe dans le cadre de différents partenariats (projet #ReAct de la House of Entrepreneurship, Mutualité des PME, Luxinnovation).
Sont couverts par ce nouveau service les domaines économiques et juridiques que vous trouvez ici.
Par ailleurs, les conseillers de la Chambre des Métiers pourront proposer aux entreprises intéressées une série de webinaires gravitant autour des mêmes sujets.
NOTRE HOTLINE #BOOSTHANDWIERK PROPOSE UN DIAGNOSTIC FINANCIER DE L’ENTREPRISE ET UNE ASSISTANCE PAR NOS CONSEILLERS JURIDIQUES ET ECONOMIQUES
Vous êtes artisan et vous avez des questions concernant :
- la relance de votre activité et la gestion de votre entreprise suite au COVID : HOTLINE #BOOSTHANDWIERK : (+352) 42 67 67 - 550
- la création et la reprise de votre entreprise : (+352) 42 67 67 - 510
- l’apprentissage : (+352) 42 67 67 - 520
- la formation continue : (+352) 42 67 67 - 530
- le Brevet de Maîtrise : (+352) 42 67 67 - 540
- toute autre question : Contacts de la CdM
Vous pouvez également consulter:
News
NOUVEAU : Prorogation de l'accord entre le Luxembourg et la Belgique concernant le télétravail des frontaliers jusqu'au 30 juin 2021 ( 05/03/2021 )
Le Luxembourg et la Belgique sont convenus de proroger jusqu'au 30 juin 2021, l'accord amiable concernant la situation des travailleurs transfrontaliers dans le contexte de la lutte contre la propagation de la COVID-19.
Lisez le communiqué de Gouvernement ici.
La validité des certificats de formation continue obligatoire a été prorogé de dix mois pour des raisons organisationnelles liées à la Covid-19.
Cependant, cette prorogation ne dispense pas les conducteurs professionnels de poids lourds, d’autobus et autocars de prendre rendez-vous le plus tôt possible auprès du Centre de Formation pour Conducteurs (ou « CFC ») pour se mettre en conformité.
Le Ministère de la Mobilité et des Travaux Publics demande aux candidats de prendre rendez-vous idéalement 12 mois avant la date de l’échéance de leurs certificats.
La durée de validité des certificats qui sont venus ou qui viennent à échéance entre le 1er septembre 2020 et 30 juin 2021 a été prorogé pour une période de 10 mois par le Règlement (UE) 2020/698.
Les conducteurs concernés peuvent donc légalement conduire avec un certificat périmé pendant cette période.
Cependant, chaque candidat est tenu de se manifester dès que possible auprès du CFC afin de lui garantir de pouvoir passer la formation avant l'expiration de son certificat ou de la fin de la période transitoire.
Il est possible de contacter le CFC sur le lien suivant : http://www.cfc.lu
Pour plus d'informations sur cette news, veuillez contacter Gilles Cabos (+352 42 67 67 - 252 / gilles.cabos@cdm.lu)
NOUVEAU : Prolongation des modalités d'application du régime de chômage partiel pour la période du 1er avril au 30 juin 2021 ( 02/03/2021 )
Le Comité de conjoncture a confirmé, le 23 février 2021, les dispositions en matière de chômage partiel, telles que retenues d'un commun accord par les partenaires sociaux en novembre 2020 et applicables depuis lors.
Pour la période du 1er avril au 30 juin 2021, il faudra distinguer 4 cas de figure qui dépendent du secteur de l'entreprise requérante (industrie, secteurs vulnérables, autres) et de l'intention de vouloir procéder ou non à des licenciements:
- les entreprises industrielles vont continuer à bénéficier du régime de chômage partiel conjoncturel afin de pouvoir réagir face aux perturbations des marchés internationaux. En appliquant le régime du chômage partiel de source conjoncturelle, les entreprises industrielles s'engagent à ne pas procéder à des licenciements pour raisons économiques ;
- les entreprises des secteurs horeca, tourisme et secteur évènementiel (secteurs vulnérables) pourront bénéficier d'un accès accéléré au chômage partiel de source structurelle dans la limite maximale de 50% du total des heures de travail mensuelles normales de l'entreprise, à condition de ne pas procéder à des licenciements pour des raisons non inhérentes à la personne. Les heures de travail normales ne pourront pas excéder 40 heures par semaine et par salarié.
Au cas où les entreprises des secteurs susvisés seraient à nouveau contraintes de fermer leurs portes en vertu d'une décision administrative, les entreprises visées bénéficieraient à nouveau du chômage partiel illimité pendant la période de fermeture) ; - les entreprises touchées par la crise sanitaire, autres que les entreprises industrielles et celles relevant des secteurs horeca, tourisme et secteur évènementiel, pourront également avoir recours au chômage partiel de source structurelle par la voie accélérée à condition toutefois de ne pas procéder à des licenciements. Dans ce cas cependant, le nombre d'heures de travail perdues ne peut pas dépasser 10% du total des heures de travail mensuelles normales de l'entreprise. Les heures de travail normales ne pourront pas excéder 40 heures par semaine et par salarié ;
- les entreprises des secteurs horeca, tourisme et secteur évènementiel, les entreprises industrielles, de même que les entreprises issues des autres secteurs touchés par la crise qui devraient néanmoins procéder à des licenciements ou qui devraient dépasser le pourcentage fixé au point 3 ne peuvent le faire qu'à condition que ces entreprises fournissent un plan de redressement, pour les petites entreprises de moins de quinze personnes, respectivement un plan de maintien dans l'emploi pour les entreprises occupant plus de quinze salariés, conformément aux dispositions de l'article L. 513-1 et suivants du Code du travail.
Nouvelles initiatives en matière de sécurité sociale destinées aux employeurs et aux travailleurs indépendants ( 04/02/2021 )
Afin d'alléger la charge financière des employeurs et travailleurs indépendants, le Centre commun de la sécurité sociale (CCSS) et la Mutualité des employeurs ont pris de nouvelles initiatives en matière de cotisations sociales.
Ci-dessous sont résumées les principales lignes de ces initiatives:
Cotisations sociales
Les cotisations sociales restent toujours dues mais les intérêts moratoires sur le retard de paiement des cotisations ne seront pas perçus par le CCSS jusqu'au 30 juin 2021.
Recouvrement forcé
Le recouvrement forcé sur des cotisations non payées est suspendu pour le secteur HORECA jusqu'à fin mars 2021.
Remboursement par la Mutualité des employeurs
Les employeurs et travailleurs indépendants pourront bénéficier d'un remboursement à hauteur de 100% au lieu de 80% pour les personnes mises en quarantaine ou en isolement.
Retrouvez tous les détails du communiqué de presse en cliquant ici.
Mise en place d'une aide de compensation de l’augmentation du salaire social minimum ( 02/02/2021 )
Dans le contexte de la pandémie COVID-19, une nouvelle aide financière a été mise en place.
Cette aide de compensation de l’augmentation du salaire social minimum vise à soutenir les entreprises pour lesquelles la nouvelle charge, issue de la hausse du salaire social minium depuis le 1er janvier 2021, est plus difficile à supporter en raison de leur situation financière.
L'aide s'adresse aux entreprises des secteurs suivants:
- tourisme;
- évènementiel;
- HORECA;
- culture et divertissement;
- entreprises du commerce de détail et assimilées.
L'aide doit être demandée au plus tard le 30 septembre 2021 et porte sur les mois de janvier à juin 2021.
L'entreprise peut demander une aide de 500 € par salarié (dont le salaire se situe entre SSM et SSM qualifié) mais pour un mois uniquement de la période de 6 mois. Les salariés considérés pour l'aide doivent avoir été engagé par l'entreprise au plus tard à la date du 31 décembre 2020 et doivent être en activité lors du mois pour lequel est demandé une aide.
Retrouvez tous les détails et le formulaire de demande ici.
Nouvelle indemnité d'urgence certifiée pour indépendants ( 29/01/2021 )
Dans le contexte de la crise COVID-19, la Direction générale des classes moyennes a mis en place une nouvelle indemnité d’urgence certifiée (2021) à destination des travailleurs indépendants.
L’aide prend la forme d’une subvention en capital forfaitaire unique dont le montant varie (3.000, 3.500 et 4.000 euros) en fonction de la tranche de revenu dans laquelle la personne se situe.
Elle est destinée exclusivement aux personnes :
- qui ont le statut d’indépendants à titre principal ; et
- qui sont affiliées en tant que tel à la sécurité sociale.
Afin d'être éligible à cette aide, 4 conditions doivent être remplies:
- le travailleur indépendant était affilié au Centre commun de la sécurité sociale en tant que tel à la date du 31 décembre 2020 ;
- il dispose des autorisations et agréments nécessaires pour l’activité qu’il exerce en tant que travailleur indépendant ;
- le revenu professionnel du travailleur indépendant qui a servi de base de calcul pour les cotisations sociales pour l’année 2020 augmenté, le cas échéant, des pensions versées par un organisme d’assurance pension :
- doit être supérieur ou égal à un tiers du salaire social minimum ; et
- ne doit pas dépasser le montant de 2,5 fois le salaire social minimum (c'est-à-dire entre 8.567 et 64.259,70 euros pour l'exercice 2020);
- le travailleur indépendant rencontre des difficultés financières temporaires qui ont un lien de causalité direct avec la pandémie COVID-19.
Le montant de l'aide dépend du revenu professionnel de l'indépendant, ainsi:
- un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre un tiers et 1,5 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 3.000 €;
- un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre 1,5 et 2 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 3.500 €;
- un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre 2 et 2,5 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 4.000 €.
Retrouvez ici le formulaire pour la demande de cette indemnité.
Restrictions de déplacement en Belgique ( 26/01/2021 )
Dès le 27 janvier 2021 et jusqu’au 1er mars 2021, les déplacements de la Belgique vers un pays voisin ainsi que les déplacements vers la Belgique sont limités aux voyages essentiels.
Les déplacements professionnels des entreprises luxembourgeoises en Belgique (et belges au Luxembourg) ainsi que les déplacements à travers les frontières des frontaliers restent possibles. Toutefois, une attestation de déplacement devra être remplie et présentée lors d’un contrôle.
Pour des déplacements réguliers, il suffit de remplir une seule attestation mais ceci pour chaque type de déplacement.
Téléchargez la déclaration sur l’honneur (attestation de déplacement)ici.
Covid-19 : Le masque est obligatoire ! ( 21/01/2021 )
Après quelques appels au sujet du port de masque, nous vous rappelons qu'il est obligatoire de porter un masque lors d'interventions chez les clients privés ainsi que des clients professionnels.
La seule mesure d'hygiène qui ne s'applique pas au travail professionnel est la limite du nombre de personnes pouvant travailler ensemble. La règle des 2 invités maximum dans l'espace privé ne s'applique pas à vos employés lorsqu'ils doivent effectuer des travaux chez le client.
Covid-19 : Adaptation des restrictions sanitaires ( 11/01/2021 )
Il a été décidé en Conseil de Gouvernement d’assouplir certaines des restrictions sanitaires mises en place depuis le 26 décembre 2020 même si la situation épidémiologique reste difficile à évaluer.
Un projet de loi a été déposé le 5 janvier 2021 par Madame la Ministre de la Santé visant à modifier la loi modifiée du 17 juillet 2020 sur les mesures de lutte contre la pandémie Covid-19.
Si ce projet de loi est voté, les modifications intéressant le secteur artisanal porteront sur les aspects suivants :
Dès le 11 janvier 2021, seraient de nouveau autorisées l’exercice des activités suivantes (sous réserve de respecter les contraintes sanitaires toujours en vigueur) :
- coiffeur ;
- esthéticien ;
- tatouage ;
- salon d’exposition des garagistes ;
- la partie « vente » de toutes les autres activités.
En revanche, la future loi imposera une nouvelle restriction quant au nombre maximum de personnes qui peuvent se rassembler sur une surface de vente.
Dès le 11 janvier 2021 (et pour l’instant jusqu’au 31 janvier 2021) s’appliqueraient sans dérogation les restrictions suivantes :
- surface de vente < 20m2 → maximum de 2 clients en même temps ;
- surface de vente > 20m2 → 1 client par 10m2 de surface de vente ;
- centre commercial avec galerie marchande > 400m2 → protocole sanitaire à accepter par la Direction de la santé.
Afin de savoir comment votre activité est affectée par ces adaptations des restrictions sanitiares vous pouvez consulter ce tableau
Finalement, le couvre-feu sera adapté de nouveau de 23h00 à 6h00 au lieu de 21h00 à 6h00.
Ces modifications, ainsi que les autres restrictions actuellement prévues et qui restent inchangées (p.ex. fermeture du secteur HORECA, limitations des rassemblements, etc), seront en vigueur jusqu’au 31 janvier 2021 au minimum mais pourront à tout moment être adaptées en fonction de l’évolution de la pandémie.
Majoration du taux de remboursement de la Mutualité des employeurs de 80% à 100% pour les quarantaines ou les isolements Covid-19 depuis le 1er juillet 2020 ( 23/12/2020 )
Suite à la crise Covid-19, les absences pour cause de quarantaine ou isolement sont fréquentes et la perte financière relative peut s’avérer importante pour les employeurs ou indépendants.
L’Union des Entreprises Luxembourgeoises a échangé avec le ministère de la Sécurité Sociale afin de prémunir les employeurs contre le coût financier que représente la continuation du paiement des salaires aux travailleurs (Lohnfortzahlung) frappés d’une incapacité de travail.
« Les temps sont durs pour les entreprises et nous souhaitons tout mettre en œuvre pour les soutenir, notamment sur les absences engendrées par la crise du Covid-19. Nous nous réjouissons de l’accord conclu avec le Gouvernement qui prévoit un partage des coûts y afférents » déclare Jean-Paul Olinger, directeur de l’UEL et président de la Mutualité des employeurs (MDE).
Afin de supporter davantage les employeurs et indépendants dans le cadre de la crise Covid-19, le remboursement par la MDE sera dorénavant intégral (100% au lieu de 80% précédemment) pour les périodes d’incapacité de travail correspondant à une quarantaine ou un isolement ordonnées par une autorité compétente.
Cette mesure sera appliquée rétroactivement à partir du 1er juillet 2020 et sera mise en place dès le début de l’année 2021.
Une communication plus détaillée sera envoyée au début de l’année 2021 à toutes les entreprises.
À noter encore que ces absences ne seront pas prises en compte pour la détermination de l’absentéisme financier lors du classement auprès de la MDE.
ONLINE WORKSHOP : Nouvelles mesures d’aide présentées par la Direction générale des Classes moyennes du Ministère de l’Économie ( 21/12/2020 )
Après avoir mis en place de nombreuses mesures d'aide pour soutenir les entreprises le gouvernement adapte son programme de stabilisation, selon l'évolution de la situation de cette crise sanitaire Covid-19.
La Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce vous proposent des webinars en collaboration avec la Direction générale des Classes moyennes du Ministère de l’Économie qui vous permettra d'avoir un aperçu global sur les mesures mises en place par le gouvernement et vous guidera étape par étape afin de remplir le formulaire de demande sur guichet.lu.
Programme :
- Aperçu nouvelle « Aide de relance »
- Aperçu nouvelle Aide « coûts non couverts »
- Aperçu Formulaire de demande étape par étape
Quand ?
Actuellement, 7 séances en français et 4 en luxembourgeois seront organisés entre le 22 décembre et le 8 janvier. Veuillez cliquer sur les liens suivants afin de voir les dates proposées :
INSCRIPTION ICI!
Prolongation des aides COVID-19 ( 16/12/2020 )
La Chambre des Députés a voté samedi 19 décembre 2020, la prolongation des lois qui règlent les aides COVID-19 suivantes :
- Régime de garantie en faveur de l'économie luxembourgeoise ;
- Régime d'aides en faveur des projets liés à la lutte contre la pandémie de Covid-19 ;
- Aide à stimuler les investissements des entreprises dans l'ère du Covid-19.
Le délai de demandes pour ces trois aides est maintenant prolongé jusqu'au 31 mai 2021.
Ont également été votées la prolongation des aides Covid-19 suivantes :
- Régime d'aides en faveur des entreprises en difficulté financière temporaire (avance remboursable) ;
- Aide du fonds de relance et de solidarité ;
- Aide pour le commerce de détail en magasin.
Le délai de demandes pour ces trois aides est maintenant prolongé jusqu'au 15 février 2021.
Les demandes pour ces aides se font comme d'habitude à travers le portail de Guichet.lu (Financement & Aide -> Coronavirus)
Les nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité ( 16/12/2020 )
La Chambre des Députés vient de voter deux lois qui introduisent deux nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité, envisageant de remédier aux difficultés financières des entreprises en relation avec la crise sanitaire :
- l’aide de relance ; et
- la contribution temporaire aux coûts non couverts.
1. Aide de relance
L'assistant en ligne pour introduire la demande sera disponible à partir de janvier 2021 sur le site www.guichet.lu.
L’aide de relance est une des nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité qui sera accessible aux entreprises dès le début de janvier 2021.
Elle couvre une période s’étalant de décembre 2020 à mars 2021 et elle s’adresse à 3 « groupes » d’activités :
- les secteurs vulnérables : HORESCA, tourisme, événementiel et divertissement ;
- les activités tombant sous l’ancienne aide pour le commerce de détail en magasin ;
- les gestionnaires d’organismes de formation professionnelle continue.
Les critères d’éligibilité les plus importants pour les entreprises sont les suivants :
- avoir exercé les activités au titre desquelles elle demande une aide déjà avant le 15 mars 2020 ;
- exercer les activités durant le mois pour lequel l’aide est sollicitée ;
- avoir subi une perte de chiffre d’affaires, au cours du mois pour lequel elle demande une aide, d’un minimum de 25% comparé au même mois de l’année précédente ;
- ne pas licencier plus que 25% du personnel pendant le mois pour lequel elle demande une aide.
L’aide est calculée en multipliant le nombre de salariés par les montants suivants :
- pour les salariés qui travaillent : 1.250 €/salarié/mois;
- pour les salariés qui sont en chômage partiel: 250 €/salarié/mois.
Le plafond de l’aide, peu importe la taille de l’entreprise, est de 100.000 € par mois et ne pourra pas dépasser 85% de la perte du chiffre d’affaires.
Cette aide n’est pas cumulable avec la contribution temporaire aux coûts non couverts (cf point 2.) et l’entreprise doit faire une nouvelle demande pour chaque mois pour lequel elle demande une aide et au plus tard le 15 mai 2021.
2. Contribution temporaire aux coûts non couverts
L'assistant en ligne pour introduire la demande est désormais disponible sur le site www.guichet.lu.
La contribution est la deuxième nouvelle aide du fonds de relance et de solidarité et devrait, en théorie, être accessible aux entreprises dès le début de janvier 2021.
Elle couvre une période s’étalant de novembre 2020 à mars 2021 et elle s’adresse uniquement aux activités des secteurs vulnérables et aux gestionnaires d’organismes de formation professionnelle continue.
Les critères d’éligibilité les plus importants pour les entreprises sont les suivants :
- avoir eu une activité avant le 15 mars 2020;
- avoir subi une perte de chiffre d’affaires, au cours du mois pour lequel elle demande une aide, d’un minimum de 40% comparé au même mois de l’année précédente.
Le but de l’aide est de couvrir des coûts qui ne sont pas déjà couverts par soit le chômage partiel, soit d’autres aides non remboursables ou des indemnités d’assurance.
Le montant de l’aide se calcule de la façon suivante :
Méthode de calcul du montant de l’aide pour coûts non couverts |
Coûts non couverts = (recettes + chômage partiel + autres aides publiques + indemnités d’assurance perçues) - 75% des charges d’exploitation Si le résultat « - » : - pour les micro- et petites entreprises: coûts non couverts x 90%
- pour les moyennes ou grandes entreprises: coûts non couverts x 70%
Si le résultat « + » : aucune aide sera octroyée à l’entreprise Remarque : Dans le cas d’une fermeture obligatoire, toute entreprise concernée sera couverte à 100% des coûts non couverts. |
Les plafonds de l’aide sont les suivants :
- 20.000 € par mois pour une microentreprise;
- 100.000 € par mois pour une petite entreprise;
- 200.000 € par mois pour une moyenne ou une grande entreprise.
Cette aide n’est pas cumulable avec l’aide de relance (cf point 1) et l’entreprise doit faire une nouvelle demande pour chaque mois pour lequel elle demande une aide et au plus tard le 15 mai 2021.
Prolongation de l'accord sur l'affiliation à la sécurité sociale des travailleurs frontaliers concernant le télétravail jusqu'au 30 juin 2021 ( 14/12/2020 )
Dans un communiqué de presse, le Ministère de la Sécurité sociale vient d'annoncer la prolongation de l'accord pour le télétravail des fontaliers du côté sécurité sociale :
"Le Luxembourg et ses trois pays voisins, à savoir l'Allemagne, la France et la Belgique, ont convenu de maintenir la disposition exceptionnelle de ne pas prendre en compte les journées de télétravail liées à la crise de la COVID-19 pour la détermination de la législation de sécurité sociale applicable aux travailleurs frontaliers jusqu'au 30 juin 2021. Cet accord est important afin d'éviter un changement d'affiliation en cas de dépassement du seuil de 25% prévu dans la législation européenne pour les travailleurs concernés.
Concrètement, cela veut dire qu'un travailleur frontalier qui effectue son travail à partir de son domicile, continue à être affilié au système luxembourgeoise de sécurité sociale et ceci jusque fin juin 2021."
Consultez le communiqué de presse ici.
L’accord avec la Belgique concernant le télétravail est prolongé ( 09/12/2020 )
L’accord bilatéral du 19 mai 2020 en matière de fiscalité concernant le télétravail, dans le contexte de la lutte contre la propagation du COVID-19, restera en vigueur jusqu'au 31 mars 2021.
Cet accord prévoit que les jours pendant lesquels les travailleurs frontaliers sont amenés à travailler depuis leur domicile en raison des mesures prises pour combattre la pandémie de COVID-19, ne soient pas pris en compte comme jours prestés dans l’État de résidence du frontalier.
Retrouvez le communiqué de presse du Ministère des Finances qui annonce la prolongation ici.
Prolongation de l'accord franco-luxembourgeois concernant le télétravail des frontaliers dans le contexte de la pandémie de COVID-19 ( 07/12/2020 )
Le Ministère des Finances vient d'annoncer la prolongation du télétravail des frontaliers français jusqu'en mars 2021:
Le Luxembourg et la France sont convenus que l'accord amiable entre les autorités compétentes des deux pays concernant les travailleurs transfrontaliers dans le contexte de la lutte contre la propagation de COVID-19 (accord amiable) sera prolongé jusqu'au 31 mars 2021.
L'accord amiable prévoit que les jours de travail pendant lesquels l'emploi a été exercé à domicile en raison des mesures prises pour combattre la pandémie de COVID-19, ne sont pas pris en compte dans le calcul des 29 jours pendant lesquels la rémunération des frontaliers reste imposable au Luxembourg.
Par ailleurs, le champ d'application de l'accord amiable est étendu également aux travailleurs transfrontaliers travaillant pour l'État luxembourgeois, et ceci de manière rétroactive. Désormais, tant les frontaliers du secteur privé que ceux du secteur public sont couverts par cette mesure.
Prolongation des aides COVID-19 et du chômage partiel ( 18/11/2020 )
Le fonds de relance et de solidarité et la prolongation des aides COVID-19
Lors d’une conférence de presse le 13 novembre 2020, le Ministre des Classes Moyennes et le Ministre de l’Économie ont annoncé la prolongation des aides mises en place pour remédier aux difficultés financières lors de la crise sanitaire jusqu’au 30 juin 2021.
Il a été annoncé également que deux nouvelles aides seront introduites :
- Une aide de relance ; et
- Une aide pour les coûts non couverts.
L’aide de relance sera à la base la continuation de l’actuelle aide du fonds de relance et de solidarité avec une extension sur les activités couvertes par la précédente aide pour le commerce de détail (p.ex. les soins à la personne, les fleuristes et l’alimentation) et une extension d’éligibilité pour les centres de formations professionnelles.
L’aide pour les coûts non couverts sera une nouvelle aide qui porte sur les coûts qui ne sont couverts ni par les recettes de l’entreprise, ni par le chômage partiel, ni par les autres aides COVID-19.
Les ministres ont annoncé lors de cette conférence de presse la prolongation des différentes aides suivantes :
- les aides remboursables destinées à remédier aux difficultés financières temporaires liées au COVID-19;
- les aides à l’investissement visant à stimuler les investissements des entreprises dans l’ère du Covid-19;
- le régime de garantie étatique pour de nouveaux crédit bancaires sur une durée de maximale de 6 ans ;
- le soutien financier aux entreprises portant un projet d’investissement ou de recherche et développement pour des produits aidant à combattre la crise sanitaire.
La Chambre des Métiers vous informera sur les détails lors du dépôt des projets de loi resp. des dispositions légales votées.
Consultez un aperçu des annonces de prolongation ainsi qu’un exemple de calcul pour les nouvelles aides ici.
Chômage partiel : prolongation jusqu’au 30 juin 2021
Lors de la conférence de presse du 13 novembre 2021, le Ministre de l’Économie a annoncé que le chômage partiel sera prolongé jusqu’au 30 juin 2021.
Cependant, à l’heure actuelle, les discussions sur la forme du futur chômage partiel sont encore en cours.
Dès qu’elle saura plus sur le chômage partiel pour l’année 2021, la Chambre des Métiers vous informera par tous ces moyens de communication.
Retrouvez le communiqué de presse de Gouvernement sur la prolongation des aides respectivement l’introduction des deux nouvelles aides en cliquant ici.
France: Justificatif de déplacement professionnel demandé depuis 30/10 ( 11/11/2020 )
Le Gouvernement français a publié les attestations qu'un salarié français doit avoir sur sa personne lors d'un déplacement pendant le confinement.
Il existe deux types de justificatifs dépendant de la situation du frontalier:
- Pour les frontaliers français qui sont salariés dans une entreprise au Luxembourg, l'employeur luxembourgeois peut remplir et signer le « Justificatif de déplacement professionnel » ;
- Pour les frontaliers français qui sont travailleurs non-salariés au Luxembourg il s'agit de se munir de l'« Attestation de déplacement dérogatoire » qui est à compléter par le travailleur et qui lui permet de se déplacer au travail au Luxembourg.
Le « Justificatif de déplacement professionnel » ne doit être complété et signé qu'une seule fois par l'employeur et reste valable pendant la totalité du confinement.
L'« Attestation de déplacement dérogatoire » est à remplir à chaque déplacement.
De même, le gouvernement français indique sur son site web qu'un test négatif de moins de 72 heures est obligatoire pour l'entrée en France (https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus).
ATTENTION : Même si officiellement, le « Justificatif de déplacement dérogatoire » suffit pour les salariés comme preuve pour se déplacer sur le lieu de travail et pour rentrer, la Chambre des Métiers a reçu des informations selon lesquelles lors de contrôles par les autorités françaises, ces dernières ont demandé à ce que les salariés aient également une « attestation de déplacement dérogatoire » sur soi. Ainsi, nous recommandons à ce que les salariés se munissent à chaque déplacement vers le Luxembourg et vers la France des deux documents afin d’éviter d’éventuelles sanctions.
Une attestation de déplacement pendant le couvre-feu au Luxembourg ( 09/11/2020 )
Pour l’instant il n’existe pas encore d’attestation officielle de la part du Gouvernement luxembourgeois qui serait à compléter par l’employeur et à montrer par le salarié pendant un contrôle de la police entre 23h et 6h (période du couvre-feu).
Pour cette raison, la Chambre des Métiers a établi un exemple d’attestation de déplacement que les patrons peuvent remplir et donner à leurs salariés dans le cas où ceux-ci devraient se déplacer pendant les heures du couvre-feu pour des activités professionnelles comme par exempe un dépannage urgent.
Téléchargez cet exemplaire d’une attestation ici.
Introduction d'une déclaration d'entrée numérique pour les voyages en Allemagne ( 09/11/2020 )
Le ministère des Affaires étrangères et européennes informe qu'à partir du 8 novembre 2020, les personnes originaires du Luxembourg ou ayant séjourné au Luxembourg pendant les dix derniers jours doivent s'enregistrer électroniquement auprès des autorités allemandes avant d'entrer en Allemagne. Cela s'applique également à toutes les autres zones classées par les autorités allemandes comme "zones à risque".
« Les exemptions suivantes à l'obligation d'enregistrement, qui sont importantes pour le trafic transfrontalier entre le Luxembourg et l'Allemagne, doivent être soulignées : Les personnes qui n'ont fait que transiter par le Luxembourg et n'y ont pas fait d'escale ; les personnes qui n'entrent en République fédérale d'Allemagne qu'à des fins de transit ; les personnes qui ont séjourné moins de 24 heures au Luxembourg dans le cadre du trafic frontalier ; les personnes qui entrent en République fédérale d'Allemagne pour une durée maximale de 24 heures ; ou les personnes qui entrent en République fédérale d'Allemagne pour des raisons professionnelles afin de transporter des personnes, des biens ou des marchandises à travers les frontières par route, rail, mer ou air.
Les résidents du Luxembourg dont le voyage en Allemagne n'est pas couvert par ces exceptions peuvent accéder à la déclaration d'entrée numérique depuis le dimanche 8 novembre 2020, 18 heures, sur le site web suivant : www.einreiseanmeldung.de ».
Lisez le texte complet du communiqué de presse ici (seulement DE).
La Direction de la Santé vient d'adapter les formulaire de déclaration pour les personnes ayant eu un contact direct avec une personne testée .
« Afin de simplifier et d'accélérer la prise de contacts de l'équipe du Contact Tracing, la procédure de traçage via les formulaires de déclaration a été optimisée.
Les personnes testées positif à la COVID-19 et les personnes ayant eu un contact étroit avec une personne testée COVID+, peuvent dès à présent remplir les formulaires de déclaration en ligne sur le site dédiée de l'Inspection sanitaire covidtracing.public.lu ou via le site covid19.lu.
Ce lien (covidtracing.public.lu) est également envoyé directement via SMS aux personnes testées positif à la COVID-19. Celles-ci peuvent ensuite transférer le lien avec leur numéro de référence à leurs contacts à haut risque. »
Lisez le communiqué de presse entier ici.
À travers le communiqué de presse ci-dessous, nous vous informons sur les recommandations en place pour le télétravail suite à une quarantaine ou un isolement d'un de vos salariés:
Dans le contexte de l'application des mesures de mise en quarantaine et de mise en isolement, prévues par l'article 7 de la loi modifiée du 17 juillet 2020 portant introduction d'une série de mesures de lutte contre la pandémie COVID-19, le ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire, Dan Kersch, le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, et la ministre de la Santé, Paulette Lenert, informent qu'il est conseillé à tout salarié concerné par une telle mesure de se faire délivrer une preuve écrite, sous quelque forme que ce soit, de l'accord de son employeur s'il entend continuer de travailler en télétravail au lieu de faire usage de son certificat d'incapacité de travail.
Il est entendu que cette option n'est envisageable que lorsque le salarié n'est pas malade et ne présente aucun symptôme d'infection.
Cette possibilité de recourir au télétravail ne met pas en question le respect des mesures de quarantaine ou d'isolement prévues par l'ordonnance émise par le Directeur de la santé.
Ce communiqué de presse a été publié le 12 octobre 2020 sur le site de gouvernement.lu
Décomptes de chômage partiel –introduction d'un mécanisme de compensation ( 01/10/2020 )
Dans une optique de simplification administrative, le ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire, Dan Kersch, a proposé d'introduire un mécanisme de compensation des soldes négatifs résultant des décomptes des mois de mars à juin 2020 avec les subventions de chômage partiel dues pour les mois de juillet à décembre 2020.
Dans ce contexte, trois cas de figure peuvent se présenter :
- Au cas où les décomptes de chômage partiel pour les mois de mars, avril, mai et juin 2020 ont présenté un solde positif, l'ADEM a viré le solde restant dû à l'entreprise concernée.
- Au cas où les décomptes de chômage partiel pour les mois de mars, avril, mai et juin 2020 présentent un solde négatif et que l'entreprise concernée n'a pas encore procédé au remboursement, ce trop-perçu sera compensé, jusqu'à concurrence de la quotité respective, avec les indemnités de chômage partiel dues pour le mois de juillet 2020 (et, le cas échéant, les mois subséquents), à condition que l'octroi du chômage partiel ait été accordé par le Comité de conjoncture pour le mois de juillet 2020 (et, le cas échéant, les mois subséquents). Ce mécanisme de compensation sera mis en place à partir de mi-octobre 2020.
- Les entreprises qui n'ont pas introduit de demande de chômage partiel pour le mois de juillet et/ou les mois subséquents devront rembourser le trop-perçu des avances pour les mois de mars à juin 2020 dans un délai de 30 jours sur le compte bancaire de la Trésorerie de l'État en indiquant le numéro de référence du dossier.
Trouvez plus d’informations sous ce lien
Le congé pour raisons familiales : précisions concernant la mise en application des mesures de mise en quarantaine ou en isolement d'un enfant ( 21/09/2020 )
Dans le cadre des mesures mises en œuvre au niveau des structures scolaires et d’accueil d’enfants pour lutter contre la propagation du coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19), il se peut qu’un enfant doit être mis en quarantaine ou en isolement sur ordonnance ou sur recommandation de la Direction de la santé, respectivement de l'autorité compétente.
Dans ces deux cas précis, et lorsque les parents des enfants concernés doivent assurer la garde de leur enfant, l’un des parents est en droit d’avoir recours au dispositif du congé pour raisons familiales pendant la durée de la mise en quarantaine ou en isolement décidée ou recommandée par la Direction de la santé ou l'autorité compétente.
Les jours pris en congé pour raisons familiales à cause d’une mise en quarantaine ou en isolement d’un enfant, ne sont pas décomptés des jours légaux disponibles par tranche d’âge dont la durée du congé dépend de l'âge de l'enfant.
Conditions préalables
La mesure de mise en quarantaine ou en isolement doit être décidée ou recommandée par la Direction de la santé. Une ordonnance ou une lettre de recommandation est alors remise au parent concerné.
Pour les enfants résidents à l’étranger mais dont les parents sont affiliés au Luxembourg, c’est l’autorité compétente du pays en question qui recommande ou prend la décision de mise en quarantaine ou en isolement. Elle doit alors établir un certificat ou une attestation de cette décision ou recommandation.
Les 2 parents ne peuvent pas prendre le congé pour raisons familiales en même temps (même jour/heure).
Modalités pratiques
Le parent qui a recours au congé pour raisons familiales doit informer son employeur au plus vite de manière orale ou écrite en indiquant le début et la fin du congé.
Par la suite, le parent doit remplir le formulaire du congé pour raisons familiales en raison de la mise en quarantaine ou en isolement de l’enfant, le signer et le transmettre à la Caisse nationale de santé (CNS) et à son employeur, en joignant l’ordonnance ou la lettre de recommandation émise par la Direction de la santé ou par l’autorité étrangère compétente.
Procédure pour les indépendants et non-salariés
Les indépendants et les non-salariés doivent remplir le formulaire et l’envoyer à la fin de la période à la CNS, accompagné des pièces justificatives requises :
- par courrier électronique à cns-crf-nonsalaries@secu.lu en mentionnant le numéro d'identification national à 13 chiffres de l'objet, ou ;
- par courrier régulier (non recommandé) à l’adresse CNS Indemnités pécuniaires L-2980 Luxembourg
Il faut indiquer clairement les jours qui ont été pris.
Pour plus d'information
Télécharger le formulaire
Site internet de guichet.lu
Classification NACE des entreprises ( 10/09/2020 )
Suite aux difficultés financières des entreprises liées à la crise sanitaire, différentes aides étatiques ont été introduites. Vu que ces aides (chômage partiel, aides directes, …) sont liées au code NACE, le STATEC tient à informer de la démarche de l’attribution respectivement de la modification des codes NACE.
Le code NACE (Nomenclature statistique des Activités économiques dans la Communauté Européenne) est un code statistique qui reflète l’activité économique d’une entreprise. Ce code est attribué aux entreprises principalement sur base des informations renseignées au STATEC dans le cadre de l’enquête sur les activités économiques ou toute autre information à disposition du STATEC permettant de faire ce classement.
Lisez le communiqué entier du STATEC ici.
Soutien à l'apprentissage : une prime unique pour les entreprises ( 19/08/2020 )
Le projet de loi d’une prime unique pour la promotion de l'apprentissage dans le domaine de la formation professionnelle est une aide financière directe visant à soutenir les organismes de formation (entreprises) qui investissent dans les compétences des apprentis et assurent leur employabilité.
La mesure vise à:
- soutenir les organismes de formation dans le maintien des contrats d'apprentissage;
- inciter les organismes de formation à offrir davantage de postes d'apprentissage;
- favoriser les reprises de contrats d'apprentissage résiliés en raison de la crise sanitaire.
L'apprentissage adulte est traité selon les mêmes modalités que l'apprentissage initial.
Montant de la prime unique et mode de calcul
La prime unique prend la forme d'une subvention par montant forfaitaire. Le montant de la subvention est déterminé sur base des quatre critères suivants :
- nombre de contrats d'apprentissage en cours au 15 juillet 2020 et toujours en vigueur au moment de la demande;
- nombre de nouveaux contrats d'apprentissage conclus à partir du 16 juillet 2020;
- nombre de contrats d'apprentissage repris (suite à une résiliation du contrat d'apprentissage après le 24 juin 2020);
- nombre annuel moyen d'apprentis accueillis au cours:
- a) des trois dernières années pour les organismes de formation qui ont obtenu le droit de former plus de trois ans avant la date de la demande ;
- b) de la période comprise entre la date d'obtention du droit de former et la date de la demande pour les organismes de formation qui ont obtenu le droit de former moins de trois ans avant la date de la demande.
Le montant total de la prime unique par contrat d'apprentissage conclu est composé des montants forfaitaires suivants :
Nombre d'apprentis accueillis par l'organisme de formation au moment de la demande | Contrat d'apprentissage en cours au 15 juillet 2020 | Nouveau contrat d'apprentissage conclu à partir du 16 juillet 2020 | Reprise d'un contrat d'apprentissage résilié depuis le 24 juin 2020 |
inférieur au nombre annuel moyen d'apprentis au cours des années précédant la demande | 1.500 € | 3.000 € | 5.000 € |
supérieur ou égal au nombre annuel moyen d'apprentis au cours des années précédant la demande | 3.000 € | 4.500 € | 5.000 € |
Conditions et éligibilité
La prime unique peut être accordée aux organismes de formation qui répondent aux critères d'éligibilité suivants :
- Ils disposent du droit de former au jour de la demande de la prime unique.
- Ils fournissent une preuve de la conclusion du contrat d'apprentissage et de l'accomplissement de la période d'essai.
- Ils présentent une attestation d'affiliation de l'apprenti au Centre commun de la sécurité sociale (CCSS).
Dans le cas d'une reprise d'un contrat d'apprentissage antérieur, l'apprenti ne doit pas avoir fait l'objet de plus de deux reprises depuis le 24 juin 2020.
Ne sont pas éligibles les organismes de formation qui font l'objet d'une procédure de faillite au moment de la demande.
Modalités d'obtention
Pour bénéficier de la prime, l'organisme de formation doit présenter une demande écrite au MENJE au plus tard le 15 juillet 2021. La demande doit être accompagnée des pièces justificatives suivantes :
- documents justificatifs attestant le respect des conditions énoncées ci-dessus;
- déclaration sur l'honneur attestant l'absence de procédure de faillite en cours;
- relevé des apprentis de l'organisme de formation pouvant aller jusqu'à trois années précédant la date de la demande, avec indication des numéros d'identification nationale;
- relevé d'identité bancaire de l'organisme de formation requérant.
La demande de la prime unique peut contenir toute autre pièce que l'organisme de formation requérant estime utile afin de permettre au ministre d'apprécier le bien-fondé de sa demande.
Communiqué du MENJE (reprenant 2 exemples de calcul de la prime)
https://gouvernement.lu/fr/actualites/toutes_actualites/communiques/2020/08-aout/18-prime-apprentissage.html
Le projet de loi, contenant e.a. les critères d’éligibilités détaillés ainsi que les modalités de calcul du nombre annuel moyen d’apprentis, est en voie d’être déposé. Un lien ainsi que la procédure de demande seront communiqués dès que ces informations seront disponibles.
Nouvelles mesures d’emploi en vue de l’intégration des demandeurs d’emploi dans les entreprises ( 19/08/2020 )
Quatre mesures d’emploi spécifiques ont été récemment adoptées dans le cadre de la crise sanitaire en vue d’une application temporaire jusque fin décembre 2021 :
Ouverture du stage de professionnalisation à tous les demandeurs d’emploi
Ce stage de courte durée (en principe, au maximum 6 semaines), et non spécialement rémunérés par l’employeur potentiel, s’est avéré utile par le passé pour établir un premier contact entre le demandeur et son employeur potentiel de sorte à ce que son champ d’application a été élargi à tous les demandeurs d’emploi pour ainsi mieux faire face à la situation difficile sur le marché du travail.
Stage de professionnalisation (SP) (ADEM)
Extension de l’éligibilité des demandeurs d’emploi au contrat de réinsertion-emploi (CRE) dès l’âge de 30 ans
Le CRE a été ouvert aux demandeurs d’emploi dès l’âge de 30 ans alors que jusqu’à présent cette mesure en faveur de l’emploi ne s’appliquait qu’aux demandeurs âgés de 45 ans au moins.
Contrat de réinsertion-emploi (CRE) (ADEM)
Réduction partielle des quotes-parts à prendre en charge par l’employeur dans le cadre d’un contrat de réinsertion-emploi (CRE)
L’attractivité du CRE a été augmentée en fixant la quote-part à 50% à rembourser par l’employeur qui fait usage de cette mesure pour la tranche d’âge de 30 à 45 ans accomplis. En parallèle, la quote-part à rembourser par l’employeur a été réduite de 50% à 35% en cas d’occupation de demandeurs d’emploi âgés de 45 ans au moins, en reclassement externe ou ayant la qualité de salarié handicapé. En cas d’occupation de demandeurs d’emploi du sexe sous-représenté, la participation de l’entreprise reste fixée à 35%.
Contrat de réinsertion-emploi (CRE) (ADEM)
Elargissement du remboursement de la part patronale des cotisations de sécurité sociale en cas d’embauche d’un demandeur à la tranche d’âge des 30 à moins de 45 ans (Aide à l'embauche de chômeurs âgés)
Le champ d’application de la mesure d’aide à l’embauche « remboursement de la part patronale des cotisations de sécurité sociale » a été élargie en y incluant les demandeurs âgés entre 30 et 45 ans. Toutefois, pour cette tranche d’âge supplémentaire, le remboursement de la part patronale a été limitée à un an au maximum.
De même, pour pouvoir également faire profiter de cet élargissement de la tranche d’âge éligible, les salariés qui se trouvent dans un plan de maintien dans l’emploi ou qui sont touchés par une faillite ou une liquidation judiciaire et qui sont exemptés de la condition d’inscription à l’ADEM, de la condition de la durée d’inscription et de la condition de la déclaration de vacance de poste, il a été dérogé aux dispositions du Code du travail.
Aide à l'embauche de chômeurs âgés (ADEM)
Support du Webinar - Fonds de relance & aide spécifiques pour le commerce de détail ( 10/08/2020 )
Le 5 août 2020, la Direction générale des classes moyennes du Ministère de l'Economie en partenariat avec la Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce vous ont proposé un webinar afin de vous donner un aperçu global sur le « fonds de relance et de solidarité pour entreprises » ainsi que sur l’ « aide spécifique pour commerce de détail en magasin ».
Cliquez ici pour voir le support de ce webinar !
Contenu du support :
- Aperçu sur le fonds de relance et de solidarité
- Aperçu sur l'aide spécifique pour le commerce de détail en magasin et les entreprises artisanales assimilés
- Explications détaillées des formulaires de la demande
Pour rappel:
Le fonds de relance et de solidarité soutient les entreprises dans les secteurs durement touchés par la crise sanitaire, par exemple :
- L’activité de traiteur hors magasin ;
- Le transport de voyageurs par taxi et autres transports terrestres de voyageurs ;
- La photographie, imprimerie et graphique à des fins évènementielles
- La construction de stands d’exposition ;
- Les studios et production de son ;
- La productions audiovisuelles, vidéo, son, lumière.
D'après les discussions avec le Ministère de l'Économie menées lors de l'adoption du projet de loi, chaque entreprise artisanale possédant une surface commerciale est en principe éligible sous le régime d’aide spécifique pour le commerce de détail en magasin. Néanmoins, le montant de l'aide peut éventuellement être proratisé selon le nombre de personnes actives dans un domaine visé par cette loi.
Attention : Nouveau régime de chômage partiel ( 22/06/2020 )
Nouveau formulaire : Le nouveau formulaire électronique est disponible en ligne sous ce
lien
Procédure de demande
- Démarches préalables (avant d'introduire une demande via MyGuichet.lu) : Confirmer, moyennant la déclaration prévue à cet effet pour entreprises avec ou sans délégation du personnel, que les salariés respectivement la délégation du personnel et, le cas échéant, les organisations syndicales (en cas de convention collective) ont été informés de la demande de chômage partiel.
- Délais :
Les demandes de chômage partiel doivent être envoyées au plus tard le 12ème jour du mois qui précède la période de chômage partiel demandée (par exemple, au plus tard le 12 février pour la demande de chômage partiel qui se rapporte au mois de mars 2021).
Les modalités d’application pour les 6 premiers mois de 2021 sont définies en 2 périodes distinctes de 3 mois, en partant de l’hypothèse que la situation sanitaire s’améliore d’ici le 1er avril 2021, à savoir :
- du 1er janvier au 31 mars 2021 ; et
- du 1er avril 2021 au 30 juin 2021.
La présente démarche ne concerne que la période qui s’étale jusqu’au 31 mars 2021. Elle sera, le cas échéant, modifiée pour préciser les modalités qui s’appliqueront à la 2e période (du 1 er avril 2021 au 30 juin 2021) en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
- Introduction de la demande : peu importe le cas de figure dont l’entreprise relève, l’employeur, ou son mandataire (p.ex. une fiduciaire), doit obligatoirement introduire la demande pour bénéficier du régime de chômage partiel par voie électronique à travers son espace professionnel de la plateforme MyGuichet.lu.
La personne qui introduit la demande a besoin :
- d’un produit LuxTrust (p.ex. Token, Smartcard ou Signing stick), ou ;
- d'une carte d’identité électronique.
- Durée de validité : L’entreprise doit renouveler sa demande chaque mois, en se connectant à l’assistant MyGuichet.lu. Le régime de chômage partiel lié à la relance économique sera appliqué jusqu’au 31 décembre 2020.
- Montant de l'indemnité : Le versement des indemnités de chômage partiel se fait sur base d’un décompte. Pendant la période de chômage partiel, l'Etat prend en charge l’indemnité de compensation à hauteur de 80% des salaires. Le remboursement est limité à 250% du salaire social minimum (SSM) pour non-qualifiés âgés de 18 ans ou plus. Cette indemnité de compensation ne peut être inférieure au montant du SSM pour salariés non qualifiés. Une éventuelle différence entre le montant de l’indemnité de compensation et le SSM non-qualifié sera prise en charge par le Fonds pour l’emploi.
- Introduction du décompte : Après la fin du mois de survenance du chômage partiel, les entreprises doivent remplir la démarche en ligne sur MyGuichet.lu afin que l'ADEM puisse établir un décompte (au plus tard 3 mois après le mois concerné, donc p.ex. fin juin pour le chômage partiel covid-19 du mois de mars). Le déclarant a également la possibilité de télécharger une liste XML avant d'entamer la démarche sur MyGuichet.lu. En pratique, l’employeur ou son mandataire reçoit, pour chaque mois de chômage partiel, un mail/courrier de la part de l’ADEM l’invitant à remplir le formulaire en ligne. Sur ce formulaire, seuls les noms et matricules des salariés (et exceptionnellement les apprentis pour le chômage partiel covid-19 des mois de mars à juin) concernés seront à renseigner. L’ADEM recevra les autres données nécessaires de la part du Centre commun de la Sécurité sociale.
Les 4 régimes de chômage partiel :
- Chômage partiel conjoncturel
Bénéficiaires : entreprises industrielles
Conditions particulières : ne pas procéder à des licenciements pour raisons économiques.
- Accès accéléré des « secteurs vulnérables » au chômage partiel de source structurelle
Bénéficiaires : Secteurs vulnérables : Horeca, Tourisme, Secteur évènementiel
Remarques :
- pas de limitation du nombre de salariés ayant droit au CP
- possibilité de recourir à des licenciements économiques dans la limite maximale de 25% de leurs salariés (par rapport à l’effectif total recensé au 30 juin 2020) jusqu'au 31 décembre 2020
- dispositions prévues par le Code du travail concernant notamment le licenciement collectif restent entièrement applicables.
- Chômage partiel de source structurelle par la voie accélérée
Bénéficiaires : Entreprises autres que les entreprises industrielles, celles relevant des secteurs vulnérables, celles du secteur financier ou des assurances
Conditions particulières :
- ne pas procéder à des licenciements
- nombre de salariés couverts par le chômage partiel ne pourra pas dépasser : 25% de l'effectif (recensé au 30 juin 2020) pour les mois de juillet et août, 20% pour les mois de septembre et octobre, 15% pour les mois de novembre et décembre.
Remarques :
Est considéré comme salarié chaque salarié qui a été déclaré au chômage partiel pendant le mois en cours, peu importe le nombre d'heures de chômage partiel.
- Chômage partiel de source structurelle (« traditionnel »)
Bénéficiaires : entreprises des secteurs vulnérables licenciant plus de 25% de leur effectif (recensé au 30 juin 2020) et toutes les autres entreprises (peu importe le secteur dont elles relèvent) voulant procéder à des licenciements.
Conditions particulières :
- Procéder à l'établissement d’un plan de restructuration
- entreprises < 15 personnes : plan de redressement
- entreprises > 15 personnes : plan de maintien dans l'emploi
Remarques : possibilité de négocier des plans de maintien dans l'emploi sectoriels afin de pouvoir recourir à l'instrument du prêt temporaire de main d'oeuvre.
Attention : interdiction de cumul entre le chômage partiel et l’aide temporaire en faveur du commerce de détail en magasin !
Cette aide du cadre "Neistart Lëtzebuerg" exclut explicitement le cumul avec le chômage partiel. Il est donc important de savoir que si vous allez bénéficier du chômage partiel pendant les mois de juillet, août et septembre, alors vous ne serez pas éligible pour l’aide temporaire en faveur du commerce de détail.
Avec la fin de l’état de crise, le chômage partiel n'est plus applicable aux apprentis.
Plus d'informations :
Marchés publics: la reprise des chantiers, la suspension des délais, le délai de redémarrage et les certificats de non-obligations ( 15/05/2020 )
Le Ministère de la Mobilité et des Travaux publics a publié le 14 mai 2020 une note sur le Portail des marchés publics concernant la reprise des chantiers, la suspension des délais, le délai de redémarrage et les certificats de non-obligations dans le cadre de la crise sanitaire COVID-19.
Il est prévu notamment de:
- prolonger d'office le délai de réalisation des travaux prévu pour les contrats de chantiers publics de 33 jours
- permettre l'extension sans pénalités des délais contractuels de 10%
Trouvez tous les détails de la note sur le Portail des marchés publics.
Mesures au niveau des cotisations sociales ( 23/03/2020 )
Adaptation du revenu provisoire dans le cadre du COVID-19
Dans le cadre du coronavirus, le Centre Commun de la Sécurité Sociale (CCSS) a mis en place une mesure qui permet aux indépendants de demander un délai de paiement auprès du CCSS de ses propres cotisations.
Un formulaire d’adaptation du revenu provisoire reprend les revenus professionnels des différentes occupations de l’indépendant sur base desquels les cotisations sociales sont calculées par le CCSS.
Il retourne le formulaire signé au CCSS afin d’adapter les cotisations au revenu professionnel. Le résultat des adaptations est visible sur l'extrait de compte du mois suivant la réception du formulaire par le CCSS.
En temps normal le délai de livraison est de 3 à 4 jours ouvrables. Néanmoins dans la situation actuelle ce délai peut être plus long. Le formulaire d’adaptation peut être trouvé sous ce lien.
Demande de réduction des cotisations sociales pour indépendants
La personne qui exerce une activité professionnelle pour son propre compte peut demander une réduction des cotisations sociales dues au titre de son affiliation obligatoire, si le revenu tiré de cette activité se trouve entre un tiers du salaire social minimum (SSM) et le salaire social minimum par an.
Les cotisations pour le risque maladie/espèces et accident sont alors calculées sur base du SSM, les cotisations pour le risque dépendance sont toujours calculées sur le revenu effectif. Toutefois, les cotisations pour le risque pension sont calculées sur base du revenu effectif, mais au moins sur base d’un tiers du SSM. Le revenu servant de base au calcul de la pension sera diminué en conséquence pour les années en question.
Le lien vers la demande pour cette réduction se trouve ici.
Veuillez consulter la page FAQ du CCSS ou notre page FAQ (rubrique: Aides aux entreprises) pour recevoir plus d'informations sur ces mesures et toutes les autres mesures au niveau des cotisations sociales.
Consignes à observer par les exploitants et les clients du secteur des taxis ( 20/03/2020 )
Suite aux différentes questions des derniers jours en relation avec le Covid-19 et les services de taxis, le ministère de la Mobilité et des Travaux publics (MMTP), tient à apporter quelques précisions, aussi bien pour les clients que pour les professionnels du secteur.
Veuillez consulter les recommandations sur le portail TRANSPORTS du gouvernement.
Mesures d’hygiène et le coronavirus Covid-19 ( 17/03/2020 )
Il est conseillé aux employeurs de continuer à faire respecter les mesures d’hygiène recommandées par le Ministère de la santé par les salariés et d’imposer les gestes élémentaires de précaution aux fins de limiter au maximum les risques de transmission. www.sante.public.lu
Les bons gestes :
- se laver les mains très régulièrement
- tousser ou éternuer dans son coude
- éviter autant que possible de toucher son visage
- saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- utiliser des mouchoirs à usage unique
Domaines de compétences de la hotline #BoostHandwierk
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- Ai-je épuisé l’entièreté des aides « économiques » (aides directes, avances, etc.) ?
- Ai-je épuisé l’entièreté des aides en relation avec l’innovation – l’environnement- l’énergie -la digitalisation ?
- Quelles sont les voies de recours en cas de refus ?
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- Aides – cf point 1
- Comment recouvrer efficacement une créance (débiteurs privés, débiteurs publics) ?
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- Comment flexibiliser les heures de travail dans l’entreprise :
- en cas d’augmentation de l’activité ?
- en cas de diminution de l’activité ? - Comment aménager les modalités de travail (recours au télétravail, mesures de santé et sécurité) ?
- Comment pallier un manque de main d’œuvre qualifiée (CDD, intérim, etc.) ?
- Quelle est la marge de manœuvre de l’employeur concernant les congés payés ?
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- Quelles sont les dispositions applicables en matière d’heures de fermeture des magasins ?
- Quelles règles à respecter vis-à-vis des salariés en cas d’ouverture exceptionnelle ?
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- Pendant l’état de crise est-il possible de licencier un salarié :
- en période d’essai ?
- en incapacité de travail ?
- en congé pour raisons familiales ? - Une entreprise ayant recours au chômage partiel peut-elle licencier un ou plusieurs salariés ?
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6. Cessation volontaire d’activité
- Comment savoir rapidement si mon activité est en difficulté financière ?
- Avantage cessation volontaire d’activité vs faillite ?
- Volonté d’inscrire son entreprise à la bourse d’entreprise afin de chercher un repreneur ?
- Quelles sont les règles et procédures à respecter pour arrêter une activité ?
- Quels sont les responsabilités en cas de cessation d’activité (gérant technique, gérant administratif, administrateur, dirigeant de fait, actionnaire, etc.) ?
-
- L’obligation de faire aveu de faillite et la suspension des délais ?
- Existe-t-il des procédures alternatives (sursis de paiement, gestion contrôlée, concordat préventif) ?
- Comment déclarer une faillite ?
- Procédure et documents à fournir
- Que faire si un créancier m’assigne en faillite ?
- Quels sont les effets de la faillite (sur les contrats en cours, sur les salariés, les créanciers, les débiteurs, etc.) ?
- Quelles sont les responsabilités ?
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- Quelles sont les activités qui ferment en raison du congé collectif 2020 ?
- Quelles sont les dérogations au congé collectif 2020 ?
- Est-ce que le congé collectif est toujours applicable à l'ensemble des salariés d'une entreprise ?
FAQ
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Mesures sanitaires
Quelles mesures sanitaires sont actuellement en place pour mon activité ?
Depuis l'adaptation des restrictions sanitaires le 9 janvier 2021, il se peut que les mesures pour votre activité ont changé.
Consultez le tableau des différentes activités en cliquant ici.
Quelles mesures sanitaires sont actuellement en place pour mon activité ? Où puis-je obtenir un aperçu des mesures d'hygiène générales actuelles ?
Vous pouvez toujours trouver les dernières informations sur les mesures d'hygiène sur le site web du Covid-19.
Cliquez ici pour accéder directement aux mesures d'hygiène.
Où puis-je obtenir un aperçu des mesures d'hygiène générales actuelles ? Est-ce que je peux dépanner un client pendant le couvre-feu ?
Pendant la période du couvre-feu (jusqu'au 30 novembre 2020), il n'est pas permis de se déplacer à l'extérieur de son domicile entre 23h00 et 6h00.
Les exceptions sont des déplacements du travail respectivement vers le travail ainsi que des dépannages d'urgence pendant la nuit. (seulement avec preuve et bonne raison)
Il n'existe pas d'attestation officielle pour un tel déplacement, mais la Chambre des Métiers vous met à disposition un modèle d'attestation que votre salarié pourrait avoir sur lui dans le cas, par exemple, d'un dépannage.
Téléchargez ce modèle ici.
Est-ce que je peux dépanner un client pendant le couvre-feu ?
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Les aides étatiques
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Les aides économiques
Quelles aides sont disponibles à mon entreprise lors de la relance d'activité ?
En cette période du Covid-19 de la relance d'activité de votre entreprise, plusieurs aides vous sont proposées afin de soutenir vos besoins en liquidités ainsi que vos plans d'investissement.
Le tableau ci-dessous, téléchargable en PDF ici, vous offre un aperçu de ce qui est disponible : (Dernière mise à jour : 02/02/2021)
Les aides uniques |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | Jusqu'à quelle date ? | Formulaire de demande |
Aide de compensation de l’augmentation du salaire social minimum | Toutes entreprises | L’aide s’adresse aux seules entreprises qui exercent une ou plusieurs activités reprises sur les listes ci-dessous et qui sont actives notamment dans les secteurs suivants : - les entreprises du secteur touristique ;
- les entreprises du secteur de l’évènementiel ;
- l’HORECA ;
- les entreprises des secteurs de la culture et du divertissement ;
- les entreprises exploitant un commerce de détail en magasin et assimilées.
Les entreprises qui n’ont pas exercé leur activité avant le 31 décembre 2020 ne sont pas éligibles. | L’aide est calculée en multipliant par 500 euros le nombre de salariés visés qui sont en activité au cours d’une période mensuelle comprise entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021. L’aide peut être demandée pour l’un des mois se situant au cours de la période éligible. Sont pris en compte pour le calcul de l’aide, les salariés de l’entreprise : - à temps plein ;
- dont la rémunération mensuelle est supérieure ou égale au salaire social minimum et inférieure ou égale au salaire social minimum qualifié ;
- qui ont été engagés avant le 31 décembre 2020 ;
- qui sont en activité au cours d’une période mensuelle comprise entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021 ;
- qui sont affectés à une activité éligible.
Seuls sont pris en compte pour le calcul d’aide, les salariés qui sont affectés à l’activité éligible au cas où l’entreprise exerce encore d’autres activités non éligibles. Le montant prévu à l’alinéa 1er est proratisé pour les salariés à temps partiel. L’aide ne peut dépasser le montant de 200.000 euros par entreprise unique. | La demande pour l’aide de compensation de l’augmentation du salaire social minimum dans le contexte de la pandémie COVID-19 doit comprendre : - un relevé d’identité bancaire de l’entreprise ;
- une photo de la devanture et de la surface commerciale du commerce de détail ou de l’entreprise assimilée ;
- si applicable, pour les entreprises faisant partie d’un groupe (associés détenant plus de 25 % des parts ou actions dans d’autres sociétés), un organigramme du groupe d’entreprises indiquant clairement pour chaque entité :
- le pourcentage des parts ou actions ;
- l’ETP ;
- le chiffre d’affaires ;
- le total bilan.
- un relevé des salariés, affectés à l’activité éligible qui répondent aux critères indiqués ci-dessous et qui sont en activité au cours de la période mensuelle considérée, renseignant :
- le numéro d’identification national (matricule) ;
- le secteur d’activité des salariés ;
- le taux d’occupation.
À noter que l’indépendant peut également être inclus dans cette liste. | 30 septembre 2021 | Guichet.lu |
Indemnité d'urgence certifiée pour indépendants | Indépendants | -
le travailleur indépendant était affilié au Centre commun de la sécurité sociale en tant que tel à la date du 31 décembre 2020 ; -
il dispose des autorisations et agréments nécessaires pour l’activité qu’il exerce en tant que travailleur indépendant ; -
le revenu professionnel du travailleur indépendant qui a servi de base de calcul pour les cotisations sociales pour l’année 2020 augmenté, le cas échéant, des pensions versées par un organisme d’assurance pension : -
doit être supérieur ou égal à un tiers du salaire social minimum ; et -
ne doit pas dépasser le montant de 2,5 fois le salaire social minimum (c'est-à-dire entre 8.567 et 64.259,70 euros pour l'exercice 2020); -
le travailleur indépendant rencontre des difficultés financières temporaires qui ont un lien de causalité direct avec la pandémie COVID-19. | Le montant de l'aide dépend du revenu professionnel de l'indépendant, ainsi: -
un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre un tiers et 1,5 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 3.000 €; -
un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre 1,5 et 2 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 3.500 €; -
un travailleur indépendant avec un revenu professionnel situé entre 2 et 2,5 fois le SSM, aurait droit à une indemnité de 4.000 €. | -
les informations relatives au demandeur : le travailleur indépendant/la société ; -
le numéro d’identification national du travailleur indépendant/de la société (matricule) ; -
la description précise de l’activité ; -
les coordonnés bancaires du requérant (le compte bancaire doit obligatoirement être au nom du demandeur) ; -
une déclaration sur l’honneur signée sur l’exactitude des informations fournies. | 15 mai 2021 | Guichet.lu |
Les aides spécifiques mises en place par le programme de "stabilisation de l'économie" |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | Jusqu'à quelle date ? | Formulaire de demande |
Aide remboursable pour difficultés financières temporaires | Toutes entreprises | - L'entreprise doit relever de l'une des sections d'activités énoncées dans le règlement grand-ducal concerné. Une entreprise qui exerce des activités dans plusieurs sections n'est éligible que pour les activités visées dans le règlement précité ;
- Des difficultés financières temporaires ;
- L’entreprise exerçait son activité économique déjà avant l’événement imprévisible ;
- Lien de causalité direct entre l’événement imprévisible et les difficultés financières temporaires.
| - Avance remboursable d'un maximum de 50% des coûts admissibles ;
- Coûts admissibles :
- Les frais de personnel (personnel de l'entreprise ou le revenu professionnel de l'indépendant ≤2,5x SSM) ;
- Charges de loyer (max. 10.000 € par mois par entreprise unique).
| - Nom de l’entreprise requérante / du requérant ;
- Preuve des difficultés financières temporaires et lien de causalité direct entre événement imprévisible et difficultés financières temporaires ;
- Preuve d'entreprise unique ;
- Comptes annuels du dernier exercice fiscal clôturé, ou, le cas échéant, toutes autres données financières disponibles ;
- Ciste des coûts admissibles et leur montant ;
- Plan de redressement simplifié ;
- Relevé d'identité bancaire.
| Cette aide a été prolongée jusqu'au 31 juin 2021. Les demandes pour cette aide doivent être faites jusqu'au 15 mai 2021. | Guichet.lu |
Les aides spécifiques mises en place par le programme de "Neistart Lëtzebuerg" |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | Jusqu'à quelle date ? | Formulaire de demande |
Fonds de relance et de solidarité pour entreprises
| Toutes entrepirses | | - Le montant de l’aide est obtenu en multipliant le nombre des salariés à temps plein et le nombre de travailleurs indépendants par un des montants suivants :
- 1.250 euros par travailleur indépendant et par salarié en activité au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée ;
- 250 euros par salarié au chômage partiel complet au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée.
- La loi prévoit l’application d’un double seuil pour l’octroi de l’aide : un plafond est fixé à 85% du chiffre d’affaires perdu, l’autre est fonction de la taille de l’entreprise (10.000 euros par mois pour les microentreprises ; 50.000 euros par mois pour les petites entreprises ; 100.000 euros par mois pour les moyennes et grandes entreprises). L’aide mensuelle pourra être accordée aux entreprises de juin jusqu’à novembre 2020 si en cette même période elles ont perdu au moins 25% de leur chiffre d’affaires comparé à la même période de 2019 ou à la moyenne mensuelle de l’année 2019. L’aide prendra la forme de subventions en capital et devra être demandée pour chaque mois que l’entreprise souhaite être soutenue.
| - Le nom de l’entreprise requérante ;
- La taille de l’entreprise, y compris les pièces justificatives, conformément à l’annexe I du règlement (UE) n° 651/2014 précité;
- Les comptes annuels de l’exercice fiscal 2019, ou, le cas échéant, toutes autres données financières disponibles, telle que la comptabilité en double partie ou la déclaration pour l’impôt sur le revenu;
- Une pièce démontrant la perte du chiffre d’affaires telle que prévue à l’article 3, point 5, ou, si l’entreprise n’est pas en mesure de produire une telle pièce, une estimation de la perte du chiffre d’affaires ;
- Un relevé du personnel de l’entreprise affecté à l’activité visée à l’annexe avec indication des numéros d’identification nationaux et du taux d’occupation, y compris le détail du personnel qui se trouve au chômage partiel concernant le mois qui fait l’objet de la demande;
- Le numéro d’immatriculation de l’entreprise auprès du Centre commun de la Sécurité sociale et le certificat d’affiliation des travailleurs indépendants ;
- Une déclaration attestant le respect de l’article 3, point 4°;
- Une déclaration attestant l’absence de condamnation visée à l’article 1er, paragraphe 5 et l’absence de procédure de faillite en cours ;
- Une déclaration, le cas échéant, des autres aides de minimis reçues au cours des deux exercices fiscaux précédents et de l’exercice fiscal en cours.
| Ces deux aides seront prolongées exceptionnellement jusqu'à fin février 2021. Les demandes doivent être faites jusqu'au 15 février 2021. S'appliquent les mêmes mois d'éligibilité et les mêmes montants qu'en 2020. | Guichet.lu |
Aide spécifique pour commerce de détail en magasin | Toutes entreprises | - L’aide ne s’adresse pas uniquement au commerce de détail, mais également aux activités artisanales ayant pignon sur rue, reprises à l’annexe du projet. Il s’agit en l’occurrence des 19 « activités assimilées au commerce de détail » suivantes : 1° boulanger-pâtissier ; 2° boucher ; 3° traiteur ; 4° fleuriste ; 5° horloger ; 6° bijoutier-orfèvre ; 7° opticien ; 8° styliste; 9° retouche de vêtements ; 10° nettoyage à sec- blanchisserie ; 11°cordonnier et coordonnier-réparateur ; 12° orthopédiste et bandagiste, 13° coiffeur ; 14° esthéticien ; 15° pédicure ; 16° manucure- maquilleur ; 17° décorateur d’intérieur ; 18° électricien ; 19° salon de toilettage pour chiens et chats.
- Une aide peut être accordée sous le respect de neuf conditions : --> l’entreprise est une micro, petite ou moyenne entreprise ; --> elle exerçait son activité déjà avant le 15 mars 2020 ; --> elle dispose d’une autorisation d’établissement pour l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale ; --> elle est immatriculée auprès du Centre commun de la Sécurité sociale ; --> son chiffre d’affaires pour l’année fiscale 2019 est égal ou supérieur à 15.000 euros ; --> elle a été obligée d’arrêter son activité en application du règlement grand-ducal du 18 mars 2020 ou a subi une perte du chiffre d’affaires mensuel moyen ou mensuel d’au moins 50% durant la période comprise entre le 15 mars 2020 et le 15 mai 2020 ; --> elle a repris l’activité dans l’ensemble de ses magasins à la date du 1er juin 2020 sans l’avoir cessée par la suite ; --> elle ne perçoit pas de subventions de chômage partiel pour des salariés pendant le mois pour lequel une aide est demandée ; --> elle n’a pas procédé au cours du mois pour lequel l’aide est demandée ou des mois éligibles précédents à des licenciements pour des motifs non inhérents à la personne du salarié. L'aide ne pourra pas être cumulée avec le chômage partiel. | Le montant de l’aide est obtenu en multipliant le nombre de salariés à temps plein et le nombre de travailleurs indépendants par un montant mensuel (dégressif) de :
1 000 euros pour le mois de juillet 2020 ; 750 euros pour le mois d’août 2020 ; 500 euros pour le mois de septembre 2020. Le montant total mensuel ne peut pas dépasser le seuil de 50.000 euros par mois.
L’aide prendra la forme de subventions en capital mensuelles et devra être demandée pour chaque mois que l’entreprise souhaite être soutenue. | - le nom de l’entreprise requérante ; - la taille de l’entreprise requérante ; - le numéro d’immatriculation auprès du Centre commun de la Sécurité sociale et le certification d’affiliation des travailleurs indépendants; - la situation de l’entreprise et, le cas échéant, une pièce démontrant la perte du chiffre d’affaires ou, si l’entreprise n’est pas en mesure de produire une telle pièce, une estimation du montant de la perte du chiffre d’affaires ; - une déclaration attestant de l’absence de condamnation et l’absence de procédure de faillite en cours ; - un relevé du personnel de l’entreprise avec indication des numéros d’identification nationaux et du taux d’occupation ou un relevé des salariés affectés à l’activité de commerce de détail avec indication des numéros d’identification nationaux et du taux d’occupation ; - les comptes annuels de l’exercice fiscal 2019, ou, le cas échéant, toutes autres données financières disponibles ; - le cas échéant, une déclaration des autres aides de minimis éventuelles reçues au cours des deux exercices fiscaux précédents et de l’exercice fiscal en cours. | Guichet.lu |
Les nouvelles aides mises en place sous le fonds de relance et de solidarité |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | Jusqu'à quelle date ? | Formulaire de demande |
Aide de relance | Toutes entreprises | L’aide de relance est une des nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité qui s'adresse à 3 « groupes » d’activités: 1. Les secteurs vulnérables qui sont : l’HORESCA, le tourisme, l’événementiel et le divertissement ; 2. Les activités de l’ancienne aide pour le commerce de détail en magasin ; 3. Les gestionnaires d’organismes de formation professionnelle.
Pour être éligible, l’entreprise : • doit avoir exercé les activités au titre desquelles elle demande une aide déjà avant le 15 mars 2020 ; ne s’applique pas aux entreprises qui ont débuté leur activité entre le 15 mars et le 1er novembre 2020 pour autant qu’elles ont subi une perte de chiffre d’affaires de minimum 25% au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée ; • doit exercer les activités durant le mois pour lequel l’aide est sollicitée ; ne s’applique pas lorsque l’entreprise se trouve dans l’impossibilité d’exercer l’activité en vertu des dispositions de la loi modifiée du 17 juillet 2020 sur les mesures de lutte contre la pandémie ; • doit avoir eu un chiffre d’affaires d’au-moins 15.000 € en 2019 (ou sur les mois d’activités en 2020) • doit être affiliée au Centre commun de la sécurité sociale si elle emploie du personnel ; • ne pourra pas licencier plus que 25% du personnel pendant le mois pour lequel elle demande une aide. | Le montant de l’aide est obtenu en multipliant le nombre des salariés à temps plein et le nombre de travailleurs indépendants par un des montants suivants :
1.250 euros par travailleur indépendant et par salarié en activité au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée ; 250 euros par salarié au chômage partiel complet au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée. Le projet de loi prévoit l’application d’un double seuil pour l’octroi de l’aide : un plafond est fixé à 85% du chiffre d’affaires perdu, l'autre à 100.000 euros d'aide par mois peu importe la taille de l'entreprise.
L’aide pourra être accordée aux entreprises de décembre 2020 jusqu’à mars 2021 si en cette même période elles ont perdu au moins 25% de leur chiffre d’affaires comparé à la même période de 2019/2020 ou à la moyenne mensuelle de l’année 2019.
L’aide prendra la forme de subventions en capital. | - le nom de l’entreprise requérante ; - la taille de l’entreprise ; - les comptes annuels de l’exercice fiscal 2019/2020, ou, le cas échéant, toutes autres données financières disponibles; - une pièce démontrant la perte du chiffre d’affaires, ou, si l’entreprise n’est pas en mesure de produire une telle pièce, une estimation de la perte du chiffre d’affaires ; - un relevé du personnel de l’entreprise affecté à l’activité visée à l’annexe avec indication des numéros d’identification nationaux et du taux d’occupation, y compris le détail du personnel qui se trouve au chômage partiel concernant le mois qui fait l’objet de la demande; - le numéro d’immatriculation de l’entreprise auprès du Centre commun de la Sécurité sociale et le certificat d’affiliation des travailleurs indépendants ; - une déclaration attestant l’absence de condamnation et l’absence de procédure de faillite en cours ; - une déclaration, le cas échéant, des autres aides de minimis reçues au cours des deux exercices fiscaux précédents et de l’exercice fiscal en cours. | L'aide sera en vigueur jusqu'au 30 juin 2021. Les demandes d'aide doivent être faites jusqu'au 15 mai 2021. Il n'y a pas de délai mensuel pour les demandes. Pour chaque mois d'aide souhaitée il faut faire une demande séparée. | Guichet.lu |
Contribution temporaire aux coûts non couverts | Toutes entreprises | La contribution temporaire aux coûts non couverts est une des nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité qui s'adresse uniquement aux activités des secteurs vulnérables et aux gestionnaires d’organismes de formation professionnelle. (pour les mois de novembre et décembre 2020 également le commerce de détail en magasin , suite aux fermetures du commerce de détail et de certaines activités artisanales)
Pour être éligible, l’entreprise : • exerçait l’activité déjà avant le 15 mars 2020, et l’exerce durant le mois pour lequel l’aide est sollicitée ; cette dernière condition ne s’applique pas dans l’hypothèse où l’entreprise se trouve dans l’impossibilité d’exercer l’activité en vertu des dispositions de la loi modifiée du 17 juillet 2020 sur les mesures de lutte contre la pandémie ; • doit avoir eu un chiffre d’affaires d’au-moins 15.000 € en 2019 (ou sur les mois d’activités en 2020) • doit être affiliée au Centre commun de la sécurité sociale si elle emploie du personnel. | Le montant de l’aide est obtenu en calculant d'abord les coûts non couverts :
Coûts non couverts = (recettes + chômage partiel + autres aides non remboursables + indemnités d'assurance) - 75% x charges d'exploitation (100% des charges d'exploitation pour novembre et décembre 2020)
Les coûts non couverts sont ensuite multipliés par un des % suivants qui dépendent de la taille d'entreprise: - 90% pour une micro- et petite entreprise ; - 70% pour une moyenne ou grande entreprise. - 100% pour toutes entreprises dans le cas d'une fermeture obligée par loi (p.ex. mesure sanitaires)
L’aide pourra être accordée aux entreprises de novembre 2020 jusqu’à mars 2021 si en cette même période elles ont perdu au moins 40% de leur chiffre d’affaires comparé à la même période de 2019/2020 ou à la moyenne mensuelle de l’année 2019.
L’aide prendra la forme de subventions en capital. | - le nom de l’entreprise requérante ; - la taille de l’entreprise ; - les comptes annuels de l’exercice fiscal 2019/2020, ou, le cas échéant, toutes autres données financières disponibles; - une pièce démontrant la perte du chiffre d’affaires, ou, si l’entreprise n’est pas en mesure de produire une telle pièce, une estimation de la perte du chiffre d’affaires ; - un relevé du personnel de l’entreprise affecté à l’activité visée à l’annexe avec indication des numéros d’identification nationaux et du taux d’occupation, y compris le détail du personnel qui se trouve au chômage partiel concernant le mois qui fait l’objet de la demande; - le numéro d’immatriculation de l’entreprise auprès du Centre commun de la Sécurité sociale et le certificat d’affiliation des travailleurs indépendants ; - une déclaration attestant l’absence de condamnation et l’absence de procédure de faillite en cours ; - une déclaration, le cas échéant, des autres aides de minimis reçues au cours des deux exercices fiscaux précédents et de l’exercice fiscal en cours. | Guichet.lu |
Aides à l’investissement visant à stimuler les investissements des entreprises dans l’ère du COVID-19 |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | Jusqu'à quelle date ? | Formulaire de demande |
Aide à l’investissement en faveur d’un projet de développement | Toutes les entreprises | - Autorisation d’établissement valable
- Perte du chiffre d’affaires d’au moins 15 % en avril, mai et juin 2020
| - Micro et petites entreprises : 30 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 20.000 €
- Moyennes entreprises : 25 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 50.000 €
- Grandes entreprises : 20 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 250.000 €
L’aide peut être majorée de 20 % si l’investissement s’inscrit dans l’économie circulaire. | - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Les comptes annuels de l’année fiscale 2019, y compris une preuve concernant la baisse du chiffre d’affaires pour les mois d’avril, mai et juin 2020 par rapport à la même période en 2019 et une justification que cette baisse est liée à la pandémie du covid-19 ;
- Une description du projet ;
- La date de début et de fin du projet ;
- Le cas échéant, une description détaillée du
- Respect des critères d’une économie circulaire et de l’investissement alternatif, ou du bilan d’énergie de la situation avant et après le projet d’investissement, ou du dépassement des normes ;
- La localisation du projet ;
- Une liste des coûts du projet;
- La forme de l’aide et le montant de l’aide nécessaire pour réaliser le projet ;
- Un plan de financement du projet d’investissement ;
- Une déclaration attestant l’absence de condamnation visée à l’article 1er, paragraphe 2, point 4° et l’absence des causes d’exclusion visées à l’article 1er, paragraphe 3.
| Ces aides ont été prolongées jusqu'au 31 juin 2021. Les demandes pour cette aide doivent être faites jusqu'au 15 mai 2021. | Guichet.lu |
Aide à l’investissement en faveur d’un projet d’innovation de procédé et d’organisation | Toutes les entreprises | - Autorisation d’établissement valable
- Perte du chiffre d’affaires d’au moins 15 % en avril, mai et juin 2020
| - Micro et petites entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 20.000 €
- Moyennes entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 50.000 €
- Grandes entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 250.000 €
| - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Les comptes annuels de l’année fiscale 2019, y compris une preuve concernant la baisse du chiffre d’affaires pour les mois d’avril, mai et juin 2020 par rapport à la même période en 2019 et une justification que cette baisse est liée à la pandémie du covid-19 ;
- Une description du projet ;
- La date de début et de fin du projet ;
- Le cas échéant, une description détaillée du respect des critères d’une économie circulaire et de l’investissement alternatif, ou du bilan d’énergie de la situation avant et après le projet d’investissement, ou du dépassement des normes ;
- La localisation du projet ;
- Une liste des coûts du projet;
- La forme de l’aide et le montant de l’aide nécessaire pour réaliser le projet ;
- Un plan de financement du projet d’investissement ;
- Une déclaration attestant l’absence de condamnation visée à l’article 1er, paragraphe 2, point 4° et l’absence des causes d’exclusion visées à l’article 1er, paragraphe 3.
| Guichet.lu |
Aide à l’investissement en faveur d’un projet d’efficacité énergétique ou de dépassement des normes environnementales | Toutes les entreprises | - Autorisation d’établissement valable
- Perte du chiffre d’affaires d’au moins 15 % en avril, mai et juin 2020
| - Micro et petites entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 20.000 €
- Moyennes entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 50.000 €
- Grandes entreprises : 50 % des coûts admissibles pour tout investissement supérieur à 250.000 €
| - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Les comptes annuels de l’année fiscale 2019, y compris une preuve concernant la baisse du chiffre d’affaires pour les mois d’avril, mai et juin 2020 par rapport à la même période en 2019 et une justification que cette baisse est liée à la pandémie du covid-19 ;
- Une description du projet ;
- La date de début et de fin du projet ;
- Le cas échéant, une description détaillée du respect des critères d’une économie circulaire et de l’investissement alternatif, ou du bilan d’énergie de la situation avant et après le projet d’investissement, ou du dépassement des normes ;
- La localisation du projet ;
- Une liste des coûts du projet;
- La forme de l’aide et le montant de l’aide nécessaire pour réaliser le projet ;
- Un plan de financement du projet d’investissement ;
- Une déclaration attestant l’absence de condamnation visée à l’article 1er, paragraphe 2, point 4° et l’absence des causes d’exclusion visées à l’article 1er, paragraphe 3.
| Guichet.lu |
Les aides disponibles à travers le "régime PME" |
Aide | Bénéficiaire | Critères d'éligibilité | Montants | Informations à fournir | | Formulaire de demande |
Aide à l'investissement | Petites et moyennes entreprises | - Demande d'aide au préalable;
- Entreprise unique ;
- Ne pas être en difficulté (exception: jeune entreprise de < 3 ans) ;
- Pas d'aide pour remplacement de machines.
| - Petites entreprises: 20% de l'investissement ;
- Moyennes entreprises: 10% de l'investissement ;
Min. aide = 1.000 €. | - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Une description du projet d’investissement, y compris ses dates de début et de fin ;
- Une description des modalités d’exploitation du projet d’investissement et du potentiel économique ;
- La localisation du projet d’investissement ;
- Le coût total du projet ;
- Une liste des coûts admissibles du projet d’investissement ;
- Les bénéfices et coûts d’exploitation, s’il y a lieu ;
- Un plan de financement ;
- La forme de l’aide et le montant du financement nécessaire pour le projet d’investissement
| | Guichet.lu |
Aide aux investissements divers | Petites et moyennes entreprises | - Demande d'aide au préalable ou a posteriori;
- Entreprise unique;
- Ne pas être en difficulté (exception: jeune entreprise de < 3 ans);
- Aide pour remplacement de machines
| - Petites entreprises : 20% (si demande au préalable)/20.000 € (si demande à posteriori) ;
- Moyennes entreprises : 10% (si demande au préalable)/10.000 € (si demande à posteriori) ;
- Max. 200.000 € sur 3 ans avec max. 100.000 € par demande ;
Min. aide = 1.000 €. | - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Une description du projet, y compris ses dates de début et de fin ;
- La localisation du projet ;
- Une liste des coûts du projet ;
- La forme de l’aide et le montant du financement nécessaire pour le projet d’investissement ;
- Déclaration concernant les aides « de minimis » déjà reçues dans le passé.
| | Guichet.lu |
Aide au conseil | Petites et moyennes entreprises | - Demande au préalable ;
- Dépense qui : 1) n'est pas une activité permanente ou périodique ; 2) n'est pas le fonctionnement normale de l'entreprise ;
- Aide pour service de conseillers extérieurs;
- Entreprise unique ;
- Ne pas être en difficulté (exception: jeunes entreprises de < 3 ans).
| 50% des dépenses éligibles pour conseils | - Le nom et la taille de l'entreprise ;
- Une description du projet, y compris ses dates de début et de fin ;
- La localisation du projet ;
- Une liste des coûts du projet ;
- Un plan de financement ;
- La forme de l’aide et le montant du financement nécessaire pour le projet.
| | Guichet.lu |
Quelles aides sont disponibles à mon entreprise lors de la relance d'activité ? Le programme Fit 4 Resilience, de quoi s'agit-il ?
Le Gouvernement vien d'annoncer un nouveau programme de Luxinnovation. Il s'agit d'un programme de sortie de crise et de repositionnement stratégique, avec l’aide d’un consultant agréé par Luxinnovation, comprenant :
- une analyse de l’impact de la crise sur les facteurs externes (marché, concurrence, produits, approvisionnement, logistique, distribution, etc.) ;
- une analyse de l’impact de la crise sur les facteurs internes (processus, digitalisation, etc.) ;
- une réflexion sur les choix stratégiques et mise en place d’une roadmap à court et moyen terme (incluant des réflexions autour de l’économie circulaire, de la régionalisation et de la digitalisation) ;
- une aide publique du Ministère de l’Economie (versée en amont).
Le programme Fit 4 Resilience, de quoi s'agit-il ? Quelles sont les démarches du Fit 4 Resilience ?
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Admission des candidatures
Seules les entreprises répondant aux critères suivants sont admises pour bénéficier du programme :
- avoir son siège social au Luxembourg ;
- avoir une autorisation d’établissement en cours de validité délivrée par la Direction des Classes Moyennes du Ministère de l’Économie ;
- dont l’activité ne doit pas faire partie des secteurs et activités exclus par la loi du 20 décembre 2019 ayant pour objet la mise en place d’un régime d’aides de minimis, ni par la loi du 9 août 2018 relative à un régime d’aides en faveur des petites et moyennes entreprises, complétée par le règlement grand-ducal du 12 octobre 2018 ;
- ne pas être une entreprise en difficulté à la date du 31/12/2019 ;
- fournir une lettre de motivation indiquant les problématiques rencontrées.
Les candidatures sont soumises en ligne – attention, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 décembre 2020.
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Validation de l’éligibilité – choix du prestataire
Les critères d’éligibilité sont examinés par Luxinnovation, qui confirme ensuite ou non à l’entreprise son éligibilité.
L’entreprise choisit un consultant parmi la liste des consultants agréés et adresse sa demande au ministère.
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Programme
Dès réception du courrier du ministère accusant réception, l’accompagnement par le consultant choisi peut commencer.
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Aide forfaitaire
La mission du consultant représente entre 5 et 25 jours de travail maximum, sur la base d’un tarif journalier de 1200 € HT. Elle doit faire l’objet d’un devis dûment approuvé. Une aide publique forfaitaire de 50% du montant des honoraires est versée directement à l’entreprise dès réception de sa demande auprès du ministre (sur présentation de justificatifs par la suite).
Vous avez plus de questions ?
Vous avez la possibilité de poser vos questions directement aux conseillers de Luxinnovation
Quelles sont les démarches du Fit 4 Resilience ?
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Chômage partiel
Quels sont les délais pour introduire la demande de chômage partiel lié à la relance ?
Avec la fin de l'état de crise et pour relancer l’économie, de nouvelles modalités d'octroi du chômage partiel aux entreprises touchées par la crise liée au COVID-19 sont en vigueur à partir du mois de juillet et jusqu'au 31 décembre 2020.
Compte tenu de ces nouvelles modalités, les dates limites pour demander le chômage partiel lié à la relance économique pour les deux mois à venir se présentent comme suit :
- les demandes pour le mois de juillet 2020 doivent être effectuées via MyGuichet.lu du 20 au 26 juin 2020 inclus;
- les demandes pour le mois d’août doivent être effectuées via MyGuichet.lu du 1er au 12 juillet inclus.
Les demandes pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre doivent être introduites via MyGuichet.lu au plus tard le 12e jour du mois précédent la période de chômage partiel demandée (par exemple avant le 12 août pour la demande de chômage partiel qui se rapporte au mois de septembre). Le bénéfice du chômage partiel ne peut en aucun cas être accordé rétroactivement.
Quels sont les délais pour introduire la demande de chômage partiel lié à la relance ? Est-ce que le chômage partiel est cumulable avec les aides qui seront mise en place dans le cadre du "Neistart Lëtzebuerg" ?
Nous vous rappelons qu’il existe un projet de loi (N° parlementaire : 7612), dans le cadre du « Neistart Lëtzebuerg », pour la mise en place d'un régime d'aide temporaire en faveur du commerce de détail en magasin. Cette future aide exclut explicitement le cumul avec le chômage partiel. Il est donc important à savoir que si vous allez bénéficier du chômage partiel pendant les mois de juillet, août et septembre, alors vous ne serez pas éligible pour l’aide temporaire en faveur du commerce de détail.
Est-ce que le chômage partiel est cumulable avec les aides qui seront mise en place dans le cadre du "Neistart Lëtzebuerg" ? L’entreprise, ou son mandataire (p.ex. une fiduciaire), doit obligatoirement introduire la demande par voie électronique à travers son espace professionnel de la plateforme MyGuichet.lu. La personne qui introduit la demande a besoin d’un produit LuxTrust (p.ex. Token, Smartcard ou Signing stick) ou d'une carte d’identité électronique. Le formulaire électronique est désormais en ligne sous MyGuichet.lu.
Toutes les demandes qui seront effectuées par tout autre canal de communication ne seront pas retenues et ne seront pas traitées.
À partir du 18 juin 2020, la hotline « chômage partiel » (Tél. : 8002-9191) fonctionne tous les jours ouvrables entre 8 et 17 heures pour répondre aux questions relatives aux demandes de chômage partiel lié à la relance économique.
Comment est-ce que je peux introduire ma demande de chômage partiel ? Quels sont les nouvelles modalités d'octroi du chômage partiel dans le cadre de la sortie de l'état de crise ?
Afin de tenir compte du fait que certains secteurs ont été plus sévèrement touchés et tarderont à revenir au même niveau d'activité qu'avant la crise sanitaire ou n'y parviendront pas dans un futur proche, quatre voies possibles pour pouvoir bénéficier des indemnités de chômage partiel ont été retenues :
- Les entreprises industrielles continueront à bénéficier du régime de chômage partiel conjoncturel ;
- Les entreprises des secteurs de l'Horeca, du tourisme ainsi que du secteur évènementiel (« secteurs vulnérables ») pourront bénéficier d'un accès accéléré au chômage partiel de source structurelle, sans limitation du nombre de salariés qui y auront droit. En cas de besoin avéré, ces entreprises pourront recourir à des licenciements économiques dans la limite maximale de 25% de leurs salariés jusqu'au 31 décembre 2020, par analogie aux dispositions prévues dans le cadre du projet de loi visant à mettre en place un fonds de relance et de solidarité en faveur des entreprises ;
- Les entreprises touchées par la crise sanitaire, autres que les entreprises industrielles et celles relevant des « secteurs vulnérables », pourront également avoir recours au chômage partiel de source structurelle par la voie accélérée à condition toutefois de ne pas procéder à des licenciements. Cette mesure vise à préserver au mieux les emplois dans les entreprises concernées. Dans ce cas cependant, le nombre de salariés couverts par le chômage partiel ne pourra pas dépasser 25% de l'effectif pour les mois de juillet et août, 20% pour les mois de septembre et octobre et 15% pour les mois de novembre et décembre. Dans ce contexte, on entend par salarié chaque salarié qui a été déclaré au chômage partiel pendant le mois en cours, peu importe le nombre d'heures de chômage partiel ;
- Finalement, les demandes des entreprises des « secteurs vulnérables » licenciant plus de 25% de leur effectif ainsi que celles de toutes les autres entreprises voulant procéder à des licenciements devront obligatoirement présenter une demande de chômage partiel dite "traditionnelle". Dans ces situations l'admission au régime de chômage partiel ne pourra être accordée que si les entreprises procèdent à l'établissement de plans de restructuration. Ces plans seront établis sous forme d'un plan de redressement s'il s'agit de petites entreprises de moins de quinze personnes, respectivement sous forme d'un plan de maintien dans l'emploi conforme aux dispositions de l'article L. 513-1 et suivants du Code du travail pour les entreprises occupant plus de quinze salariés.
Retrouvez tout le communiqué sur adem.lu.
Quels sont les nouvelles modalités d'octroi du chômage partiel dans le cadre de la sortie de l'état de crise ? Est-ce que les apprentis sont toujours éligibles?
Non, selon les informations du Ministère de l'Économie, les apprentis ne seront plus éligibles pour le régime du chômage partiel à partir du 1er juillet-
Est-ce que les apprentis sont toujours éligibles? - Guichet.lu - FAQ
- Hotline du Ministère de l'Économie : 8002 9191
- Hotline #BoostHandwierk de la Chambre des Métiers : (+352) 42 67 67 - 550
Où est-ce que je peux trouver plus d’informations ?
-
Neistart Letzebuerg (prolongé jusqu'au 15/02/2021)
Qu'est-ce qui est le fonds de relance et de solidarité ? (secteurs les plus touchés par la crise sanitaire / « secteurs vulnérables »)
Cette aide s’adresse en priorité aux secteurs du tourisme, de l’évènementiel, de la culture et du divertissement, mais concerne également certaines activités artisanales intimement liées aux secteurs prémentionnés.
Consultez la liste entière des activités éligibles ci-dessous.
Montants de l’aide :
L’aide prendra la forme de subventions en capital.
Le montant de l’aide est obtenu en multipliant le nombre des salariés à temps plein et le nombre de travailleurs indépendants par un des montants suivants :
- 1.250 euros par travailleur indépendant et par salarié en activité au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée ;
- 250 euros par salarié au chômage partiel complet au cours du mois pour lequel l’aide est sollicitée.
Un double seuil pour l’octroi de l’aide est en appliqué :
- un plafond est fixé à 85% du chiffre d’affaires perdu,
- l’autre est fonction de la taille de l’entreprise (10.000 euros par mois pour les microentreprises ; 50.000 euros par mois pour les petites entreprises ; 100.000 euros par mois pour les moyennes et grandes entreprises).
L’aide mensuelle pourra être accordée aux entreprises de juin jusqu’à novembre 2020 si en cette même période elles ont perdu au moins 25% de leur chiffre d’affaires comparé à la même période de 2019 ou à la moyenne mensuelle de l’année 2019.
Critères d’éligibilités :
Une aide peut être accordée si les 5 critères d’éligibilité suivants sont respectés :
- l’entreprise exerçait les activités au titre desquelles elle demande une aide déjà avant le 15 mars 2020 et les exerce durant le mois pour lequel l’aide est sollicitée ;
- elle est immatriculée auprès du Centre commun de la Sécurité sociale (ne s’applique qu’aux entreprises qui emploient du personnel, c.à.d. les indépendants sans personnel n’ont pas besoin de certificat de la CCSS);
- son chiffre d’affaires pour l’année fiscale 2019 est égal ou supérieur à 15.000 euros ;
- l’entreprise n’a pas procédé, au cours du mois pour lequel l’aide est demandée ou des mois éligibles pour une aide, au licenciement de plus de 25% des salariés pour des motifs non inhérents à la personne du salarié ;
- elle a subi une perte de son chiffre d’affaires mensuel ou mensuel moyen d’au moins 25% durant les mois de juin à novembre 2020 par rapport aux mêmes mois de l’année fiscale 2019 ou par rapport à la moyenne mensuelle du chiffre d’affaires de l’année fiscale 2019.
Les petites, moyennes et grandes entreprises sont éligibles pour l’aide. (les moyennes et grandes entreprises n’ont pas pu être en difficultés financières à la date du 31 décembre 2019)
L’entreprise éligible pour l’aide du fonds pourra également demander le chômage partiel structurel (accéléré).
Demande d’aide :
L'aide doit être demandée pour chaque mois que l’entreprise souhaite être soutenue.
La demande d’aide doit parvenir au Ministère de l’Économie au plus tard le 15 février 2021.
Le formulaire de demande sera bientôt disponible sur Guichet.lu
Qu'est-ce qui est le fonds de relance et de solidarité ? (secteurs les plus touchés par la crise sanitaire / « secteurs vulnérables ») Quelles activités sont éligibles sous le fonds de relance et de solidarité ?
Sont éligibles au fonds de relance et de solidarité, les activités suivantes:
- hôtels et campings ;
- établissements de restauration ;
- débits de boisson avec ou sans spectacle ;
- commerces de gros de l’alimentation et de boissons ;
- activités des traiteurs hors magasin ;
- agences de voyage et voyagistes ;
- transport de voyageurs par taxi et autres transports terrestres de voyageurs ;
- pensions pour animaux ;
- agences évènementielles ;
- exploitation de sites évènementiels, espaces de convention, de congrès et d’exposition ;
- location de mobilier, de sanitaires, de matériel de cuisine et d’art-de-la table à des fins
évènementielles ; - photographie, imprimerie et graphique à des fins évènementielles ;
- objets publicitaires, affichages et distributions publicitaires à des fins évènementielles;
- signalétique, impression et grand format,
- construction de stands d’exposition ;
- agences artistiques (planification carrière, négociation contrat, gestion de projet en relation avec
des activités artistiques) ; - productions audiovisuelles, vidéo, son, lumière ;
- producteurs et organisateurs de spectacles vivants/concerts/congrès (organisateurs, diffuseurs,
tourneur de spectacles) ; - studios et production de son ;
- scénographies ;
- projections cinématographiques ;
- commerçants-forains ;
- centres de culture physique, écoles de danse ;
- aires de jeux à l’intérieur ;
- parc d’attractions ;
- interprètes.
Quelles activités sont éligibles sous le fonds de relance et de solidarité ? Qu'est-ce qui est le régime d’aide temporaire en faveur du commerce de détail en magasin ?
Cette aide ne s’adresse non seulement au commerce de détail, mais s’applique également à plusieurs activités de l’Artisanat. Il s’agit en l’occurrence des 19 « activités assimilées au commerce de détail » suivantes : 1° boulanger-pâtissier ; 2° boucher ; 3° traiteur ; 4° fleuriste ; 5° horloger ; 6° bijoutier-orfèvre ; 7° opticien ; 8° styliste; 9° retouche de vêtements ; 10° nettoyage à sec- blanchisserie ; 11°cordonnier et coordonnier-réparateur ; 12° orthopédiste et bandagiste, 13° coiffeur ; 14° esthéticien ; 15° pédicure ; 16° manucure- maquilleur ; 17° décorateur d’intérieur ; 18° électricien ; 19° salon de toilettage pour chiens et chats..
Montants de l’aide :
Le montant de l’aide est obtenu en multipliant le nombre de salariés à temps plein et le nombre de travailleurs indépendants par un montant mensuel (dégressif) de :
- 1.000 euros pour le mois de juillet 2020 ;
- 750 euros pour le mois d’août 2020 ;
- 500 euros pour le mois de septembre 2020.
Le montant total mensuel ne peut pas dépasser le seuil de 50.000 euros par mois.
L’aide prend la forme de subventions en capital mensuelles.
Critères d’éligibilités :
Une aide peut être accordée si les conditions suivantes sont respectées :
- l’entreprise est une micro, petite ou moyenne entreprise (la moyenne entreprise n’a pas pu être en difficultés financières à la date du 31 décembre 2019);
- elle exerçait son activité déjà avant le 15 mars 2020 ;
- elle dispose d’une autorisation d’établissement pour l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale ;
- elle est immatriculée auprès du Centre commun de la Sécurité sociale (ne s’applique qu’aux entreprises qui emploient du personnel, c.à.d. les indépendants sans personnel n’ont pas besoin de certificat de la CCSS) ;
- son chiffre d’affaires pour l’année fiscale 2019 est égal ou supérieur à 15.000 euros ;
- elle a été obligée d’arrêter son activité en application du règlement grand-ducal du 18 mars 2020 ou a subi une perte du chiffre d’affaires mensuel moyen ou mensuel d’au moins 50% durant la période comprise entre le 15 mars 2020 et le 15 mai 2020 ;
- elle a repris l’activité dans l’ensemble de ses magasins à la date du 1er juin 2020 sans l’avoir cessée par la suite ;
- elle ne perçoit pas de subventions de chômage partiel pour des salariés pendant le mois pour lequel une aide est demandée ;
- elle n’a pas procédé au cours du mois pour lequel l’aide est demandée ou des mois éligibles précédents à des licenciements pour des motifs non inhérents à la personne du salarié.
Demande d’aide :
L’aide devra être demandée pour chaque mois que l’entreprise souhaite être soutenue.
La demande doit parvenir au Ministère de l’Économie au plus tard le 15 février 2021.
Le formulaire de demande sera disponible sur Guichet.lu sous peu.
Qu'est-ce qui est le régime d’aide temporaire en faveur du commerce de détail en magasin ? Quelles activités sont éligibles sous le régime d'aide en faveur du commerce de détail ?
D'après les discussions avec le Ministère de l'Économie menées lors de l'adoption du projet de loi, la liste suivante n'est pas une liste exhaustive. Chaque entreprise artisanale possédant une surface commerciale est en principe éligible. Néanmoins, le montant de l'aide peut éventuellement être proratisé selon le nombre de personnes actives dans un domaine visé par cette loi.
Liste non exhaustive des activités artisanales assimilées au commerce de détail:
- boulanger-pâtissier ;
- boucher ;
- traiteur ;
- fleuriste ;
- horloger ;
- bijoutier-orfèvre ;
- opticien ;
- styliste;
- retouche de vêtements ;
- nettoyage à sec- blanchisserie ;
- coordonnier et coordonnier-réparateur ;
- orthopédiste et bandagiste,
- coiffeur ;
- esthéticien ;
- pédicure ;
- manucure- maquilleur ;
- décorateur d’intérieur ;
- électricien ;
- salon de toilettage pour chiens et chats.
Quelles activités sont éligibles sous le régime d'aide en faveur du commerce de détail ?
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Nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité
Qu'est-ce qui est l'aide de relance ?
L’aide de relance est une des nouvelles aides du fonds de relance et de solidarité qui sera accessible aux entreprises dès le début de janvier 2021.
Elle couvre une période s’étalant de décembre 2020 à mars 2021 et elle s’adresse à 3 « groupes » d’activités :
- les secteurs vulnérables : HORESCA, tourisme, événementiel et divertissement ;
- les activités tombant sous l’ancienne aide pour le commerce de détail en magasin ;
- les gestionnaires d’organismes de formation professionnelle continue.
Les critères d’éligibilité les plus importants pour les entreprises sont les suivants :
- avoir exercé les activités au titre desquelles elle demande une aide déjà avant le 15 mars 2020 ;
- exercer les activités durant le mois pour lequel l’aide est sollicitée ;
- avoir subi une perte de chiffre d’affaires, au cours du mois pour lequel elle demande une aide, d’un minimum de 25% comparé au même mois de l’année précédente ;
- ne pas licencier plus que 25% du personnel pendant le mois pour lequel elle demande une aide.
L’aide est calculée en multipliant le nombre de salariés par les montants suivants :
- pour les salariés qui travaillent : 1.250 €/salarié/mois;
- pour les salariés qui sont en chômage partiel: 250 €/salarié/mois.
Le plafond de l’aide, peu importe la taille de l’entreprise, est de 100.000 € par mois et ne pourra pas dépasser 85% de la perte du chiffre d’affaires.
Cette aide n’est pas cumulable avec la contribution temporaire aux coûts non couverts (cf point 2.) et l’entreprise doit faire une nouvelle demande pour chaque mois pour lequel elle demande une aide et au plus tard le 15 mai 2021.
Vous trouverez plus d'informations ainsi que l'assistant en ligne pour introduire la demande (disponible à partir de janvier 2021) sur le site suivant :
Qu'est-ce qui est l'aide de relance ? Qu'est-ce qui est la contribution temporaire aux coûts non couverts ?
La contribution est la deuxième nouvelle aide du fonds de relance et de solidarité et devrait, en théorie, être accessible aux entreprises dès le début de janvier 2021.
Elle couvre une période s’étalant de novembre 2020 à mars 2021 et elle s’adresse uniquement aux activités des secteurs vulnérables et aux gestionnaires d’organismes de formation professionnelle continue. (pour les mois de novembre et décembre 2020 également le commerce de détail en magasin , suite aux fermetures du commerce de détail et de certaines activités artisanales)
Les critères d’éligibilité les plus importants pour les entreprises sont les suivants :
- avoir eu une activité avant le 15 mars 2020;
- avoir subi une perte de chiffre d’affaires, au cours du mois pour lequel elle demande une aide, d’un minimum de 40% comparé au même mois de l’année précédente.
Le but de l’aide est de couvrir des coûts qui ne sont pas déjà couverts par soit le chômage partiel, soit d’autres aides non remboursables ou des indemnités d’assurance.
Le montant de l’aide se calcule de la façon suivante :
Méthode de calcul du montant de l’aide pour coûts non couverts |
Coûts non couverts = (recettes + chômage partiel + autres aides publiques + indemnités d’assurance perçues) - 75% des charges d’exploitation (100% des charges d'exploitation pour novembre et décembre 2020) Si le résultat « - » : - pour les micro- et petites entreprises: coûts non couverts x 90%
- pour les moyennes ou grandes entreprises: coûts non couverts x 70%
Si le résultat « + » : aucune aide sera octroyée à l’entreprise Remarque : Dans le cas d’une fermeture obligatoire, toute entreprise concernée sera couverte à 100% des coûts non couverts. |
Les plafonds de l’aide sont les suivants :
- 20.000 € par mois pour une microentreprise;
- 100.000 € par mois pour une petite entreprise;
- 200.000 € par mois pour une moyenne ou une grande entreprise.
Cette aide n’est pas cumulable avec l’aide de relance (cf point 1) et l’entreprise doit faire une nouvelle demande pour chaque mois pour lequel elle demande une aide et au plus tard le 15 mai 2021.
Vous trouverez plus d'informations ainsi que l'assistant en ligne pour introduire la demande sur le site suivant :
Qu'est-ce qui est la contribution temporaire aux coûts non couverts ?
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Autres aides
Le financement spécial anti-crise de la SNCI. De quoi s'agit-il ?
La Société Nationale de Crédit et d’Investissement a mis en place un "Financement Spécial Anti Crise - FSAC" pouvant aller jusqu’à 400 millions d’euros, correspondant à un effet levier total de près de 700 millions d’euros, financements bancaires inclus.
Ce "Financement Spécial Anti Crise" s’adresse aux PME et grandes entreprises luxembourgeoises qui disposent d’une autorisation d’établissement.
Le déboursement de la SNCI se fait sur demande de la banque du client, sans autres formalités.
Ce FSAC a été mis en place en vue du financement de tout besoin exceptionnel apparu dans le contexte de la crise Covid-19, pour des décisions de financement prises jusqu’au 31 décembre 2020.
Retrouver tous les détails sur le site de la SNCI.
Le financement spécial anti-crise de la SNCI. De quoi s'agit-il ? Quelles sont les mesures mises en place par l'Office du Ducroire ? (export)
Dans le contexte de la pandémie liée au coronavirus Covid-19, l’ODL a mis en place les mesures suivantes afin de renforcer son soutien aux entreprises luxembourgeoises :
- augmentation de la quotité garantie des limites et contrats émis pendant l’état de crise dans le cadre des assurances à l’exportation ;
- collaboration avec la Mutualité de Cautionnement avec la mise en place d’une assurance des garanties émises par la Mutualité leur permettant ainsi d’augmenter leur capacité ;
- flexibilisation du produit « Assurance des crédits bancaires » qui permet aux banques de réduire partiellement le risque de non-remboursement des prêts qu’elles accordent aux exportateurs luxembourgeois pour développer leurs activités internationales. Dans ce cadre, l’ODL va également assouplir les conditions applicables à ce produit notamment en augmentant le pourcentage d’assurance possible et en élargissant la définition des crédits bancaires éligibles ;
- augmentation du pourcentage d’assurance dans le cadre de son produit d’assurance des garanties bancaires qui s’adresse aux banques des exportateurs luxembourgeois pour assurer la ligne de garantie accordée par la banque et inclusion des garanties à l’importation dans le champ d’application de l’assurance ;
- réduction du délai constitutif de sinistre qui va permettre aux entreprises d’être indemnisées plus rapidement en cas de sinistre ;
- réduction du délai de remboursement des factures acquittées dans le cadre de l’activité d’aides financières.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'ODL.
Quelles sont les mesures mises en place par l'Office du Ducroire ? (export)
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Optimisation du temps de travail
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Optimisation du temps de travail en cas de baisse de l'activité
- Comment puis-je recourir au chômage partiel?
Si la baisse d’activité est durable, l’employeur peut envisager de réduire les heures de travail des salariés concernés afin de leur proposer des contrats à temps partiel.
L’employeur doit cependant obtenir l'accord des salariés concernés, et des avenants aux contrats de travail existants doivent être signés.
A noter qu’il est possible de flexibiliser le temps de travail journalier/hebdomadaire d’un salarié à temps partiel, mais, à défaut d’un POT ou d’un horaire mobile, la durée hebdomadaire fixée dans le contrat de travail doit être respectée.
De plus, pour les salariés à temps partiel, le dépassement ne peut être supérieur à 20% de la durée de travail fixée au contrat de travail (POT) - sauf clause contractuelle contraire - ni dépasser la durée de travail normale d’un salarié à temps plein de l’entreprise.
A défaut d’accord avec le salarié, l’employeur garde une possibilité d’imposer une réduction des heures avec la procédure de modification substantielle du contrat de travail en défaveur du salarié de l’article L.121-7 du Code du travail.
Cependant cette procédure n’est pas adaptée si l’employeur doit réagir vite car elle impose de respecter le même préavis qu’en matière de licenciement, soit entre 2 et 6 mois suivant l’ancienneté du salarié.
Lien utile :
Comment puis-je recourir à des contrats de travail à temps partiel ?
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Optimisation du temps de travail en cas d’augmentation de l’activité
Optimisation du temps de travail en cas d’augmentation de l’activité
L’employeur confronté à une hausse d’activité dans le cadre de la reprise peut utiliser les mécanismes d'optimisation traditionnellement prévus pour augmenter temporairement la durée de travail de ses salariés.
A côté des hypothèses légales de dérogations ponctuelles, les mécanismes de flexibilisation des heures de travail sont la mise en place d’un plan d’organisation du travail (ou POT), le règlement d’horaire mobile, ou le recours à des heures supplémentaires.
Liens utiles :
Cahier Juridique Droit du Travail, Fiche 13 : La flexibilisation du temps de travail
Cahier juridique Droit du Travail, Fiche n°14. Les heures supplémentaires
Optimisation du temps de travail en cas d’augmentation de l’activité
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Aménagement des modalités de travail en raison de la crise sanitaire
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Télétravail
Si l’état de crise a imposé le télétravail pour nombre de salariés, il était recommandé aux employeurs de fixer les modalités par avenants aux contrats de travail, et d'informer au préalable la délégation du personnel.
Ce formalisme est en effet imposé par la loi et aussi pour la prise en charge d’éventuels accidents qui pourraient intervenir en télétravail par l’Association d’Assurance Accidents.
Liens utiles :
Le télétravail doit être formalisé par un avenant au contrat de travail
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Obligations de santé et de sécurité
Quelles obligations de santé et de sécurité s’appliquent en droit du travail ?
L’employeur est tenu d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés et il s’agit d’une obligation de résultat.
Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, l’obligation de l’employeur d’assurer la santé et la sécurité des salariés a été précisée par la loi modifiée du 17 juillet 2020 portant introduction d’une série de mesures de lutte contre la pandémie Covid-19.
Cette loi a été modifiée par une loi du 23 septembre 2020 et une loi du 29 octobre 2020.
Les dispositions ne sont plus limitées dans la durée, mis à part le couvre-feu qui est prévu jusqu'au 30 novembre 2020.
La loi modifiée du 17 juillet 2020 impose le port du masque notamment :
- Pour toutes les activités qui accueillent un public et qui se déroulent dans un lieu fermé.
- Pour tout rassemblement qui met en présence plus de quatre personnes, dans un lieu fermé ou en plein air.
- Pour les rassemblements à partir de dix et jusqu’à cent personnes incluses (interdiction au-delà de 100 personnes) en plus de devoir porter un masque, les personnes doivent se voient assigner des places assises en observant une distance minimale de deux mètres
Autres mesures exceptionnelles de la loi modifiée du 17 juillet 2020 :
- Les mesures de prévention applicables au secteur HORECA sont aussi applicables pour les cantines et les lieux de restauration occasionnelles, et en particulier le nombre maximal de 4 personnes par table et l’obligation de ne prévoir que des places assises avec un espacement minimum entre les tables d’1,5 mètres.
- La mise en quarantaine des personnes à haut risque d’être infectée :
- Personnes ayant été en contact avec une personne infectée dans un période se situant 48 heures avant l’apparition des symptômes ou le résultat positif
- Durée de 7 jours à partir du dernier contact avec a personne infectée, et à la condition que la personne se soumet à un test à partir du 6ème jour
- La mise en quarantaine est levée d’office en cas de test négatif, test qui ne peut avoir lieu qu'à partir du 6ème jour
- La mise en quarantaine est prolongée pour une durée maximale de 7 jours si la personne refuse de se soumettre au test de dépistage le 6ème jour.
- La mise en quarantaine peut être assortie d’un certificat d’incapacité de travail (ou de dispense de scolarité) en cas de besoin
- La mise en isolement des personnes infectées pour une durée de 10 jours.
On soulignera que le salarié est aussi tenu de respecter les mesures de santé et de sécurité prises par l’employeur.
Si un salarié estime qu’il risque un danger grave et immédiat, il doit le signaler immédiatement à l’employeur et peut exercer un droit de retrait si ce risque ne peut pas être évité.
Si un salarié entend exercer ce droit de retrait, il est conseillé à l’employeur de ne pas prendre de sanctions hâtives mais de faire attester par l’ITM que les mesures pour assurer la santé et sécurité ont été bien mises en place, et de donner des solutions à l’appréhension du salarié.
Lien utile :
Quelles obligations de santé et de sécurité s’appliquent en droit du travail ? Quelles obligations l'employeur a-t-il face aux salariés à risque ou vulnérables au COVID-19 ?
Les salariés considérées comme à risque ou vulnérables face au COVID-19 appartiennent aux personnes plus à risque de développer des formes graves, d’admissions en réanimation ou de décès et la « vulnérabilité » répond aux critères de la recommandation en date du 22 avril 2020 du Directeur de la santé et validée par le Conseil supérieur des maladies infectieuses.
À la suite d’une consultation, le médecin traitant peut rédiger un certificat de vulnérabilité. Ce certificat de vulnérabilité ne constitue en aucun cas un certificat d’incapacité de travail mais une attestation à remettre par la personne protégée à son employeur et à son médecin du travail.
Dès réception, l’employeur s’assurera que son salarié peut exercer ses fonctions en toute sécurité et en préservant sa santé, soit par l’aménagement de son travail (horaires décalées, postes sans exposition au public, aménagement du poste de travail, normes particulières, …) soit par le recours au télétravail lorsqu’il est possible.
Par conséquent, ces certificats ne seront donc pas saisis par la CNS en tant que certificats d'incapacité de travail et ne seront dès lors pas à charge de l’assurance maladie. Si le salarié transmet à l’employeur un CIT et que ce dernier en remet en cause la validité, l’employeur sera en droit de faire convoquer son salarié à une contre-visite médicale afin d’établir s’il est réellement incapable de travailler.
Pour en savoir plus - STM : Personnes vulnérables et travail ?
Quelles obligations l'employeur a-t-il face aux salariés à risque ou vulnérables au COVID-19 ?
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La prise en charge directe des indemnités pécuniaires de maladie pour les mois d’avril à juin 2020 et l’obligation de l’employeur
La prise en charge directe par la CNS
Une loi du 20 juin 2020 a prorogé la mesure de crise suivant laquelle les indemnités pécuniaires de maladie sur la période du 1er avril 2020 au 30 juin 2020 sont directement prises en charge par la Caisse Nationale de Santé.
La prise en charge directe par la CNS L’obligation de l’employeur au titre de la Lohnfortzahlung
Indépendamment d’une prise en charge directe, l’employeur doit veiller à ce que le salarié soit indemnisé au niveau de l’intégralité de son salaire et autres avantages résultant de son contrat de travail pendant la période du maintien de la rémunération ou « Lohnfortzahlung » (soit la fin du mois dans lequel se situe le 77ème jour de maladie).
Si un différentiel apparaît lors du décompte établie par la CNS pendant la période de Lohnfortzahlung qui serait directement prise en charge, l’employeur devra le payer directement au salarié.
L’obligation de l’employeur au titre de la Lohnfortzahlung
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Le congé pour soutien familial / pour raisons familiales
Le congé pour soutien familial est prorogé jusqu’au 25 mai 2021
Pour rappel, ce congé vise à accompagner les salariés et les indépendants devant s’occuper de personnes majeures en situation de handicap ou de personnes âgées à la suite de la fermeture temporaire d’un service agréé en raison de la pandémie liée au Covid-19.
La prorogation de ce congé exceptionnel résulte de la loi du 23 novembre 2020 portant modification de la loi du 20 juin 2020 portant introduction d’un congé pour soutien familial dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19 (Mémorial A n° 922 du 23 novembre 2020).
Le congé pour soutien familial est prorogé jusqu’au 25 mai 2021 Le congé pour raisons familiales : retour au droit commun à compter du 15 juillet 2020
Les règles exceptionnelles concernant le congé pour raisons familiales prises en faveur des salariés et des travailleurs indépendants ayant à leur charge des enfants ne sont plus en vigueur depuis le 16 juillet 2020 et les dispositions classiques du code du travail sont de nouveau applicables.
Pour mémoire, le droit au congé pour raisons familiales n’est plus ouvert aux indépendants et ce droit est limité, d’une part au quota des jours prévus par la loi suivant la tranche d’âge de l’enfant, et d’autre part à un certificat médical justifiant la présence du salarié auprès de l’enfant.
On rappellera qu’à partir de l’âge de 13 ans, le congé pour raisons familiales n’est dû qu’en cas d’hospitalisation de l’enfant.
Base légale : Articles L.234-50 et suivants du code du travail
Le congé pour raisons familiales : retour au droit commun à compter du 15 juillet 2020
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Résiliation des contrats de travail / cessation automatique des contrats de travail
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Résiliation pendant la période d'essai
Quelle procédure s’applique pour résilier des contrats à l’essai ?
Pendant l'état de crise, la période d’essai dans un contrat de travail ou un contrat d’apprentissage a été suspendue dans deux cas :
- si une entreprise a dû fermer à la suite d’une décision gouvernementale, la période d’essai est suspendue à partir de la date de fermeture ;
- si le salarié ou l’apprenti a été déclaré en chômage partiel, même pour une courte durée, la période d’essai est suspendue à partir de l’admission « du salarié » à ce régime spécial.
Suivant une loi du 20 juin 2020 (Mém. A N° 538 du 25 juin 2020) la fraction de la période d’essai restant à courir reprend son cours au lendemain de la fin de l’état de crise (soit le 25 juin 2020).
Lien utile :
Replay du webinaire Chambre des Métiers du 20 mai 2020 :
Me Guy Castegnaro sur la question de la résiliation des contrats à l’essai
Quelle procédure s’applique pour résilier des contrats à l’essai ?
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Résiliation en période d'incapacité de travail pour cause de maladie
Quelle procédure s’applique pour résilier un contrat de travail lorsque le salarié est en incapacité de travail ?
Le principe de l’article L.121-6 (3) du Code du travail est que l’employeur ne peut pas licencier un salarié qui s’est déclaré en incapacité de travail pour cause de maladie, même pour motifs graves, pendant un délai des 26 semaines de maladie continue.
Des dispositions dérogatoires sont cependant prévues par une loi du 20 juin 2020
http://www.legilux.public.lu/eli/etat/leg/loi/2020/06/20/a538/jo
Suivant l'article 2 de cette loi, le délai de protection contre le licenciement de 26 semaines, qui a été suspendu exceptionnellement pour la durée d’incapacité de travail se situant pendant la durée de l’état de crise, reprend son court le 25 juin 2020 si le salarié se trouve toujours en incapacité de travail à ce moment-là
Il convient de souligner que la possibilité de licencier un salarié dont l’incapacité de travail a commencé avant ou pendant l’état de crise est actuellement discutée car la rédaction de la loi portant des dérogations temporaires ne correspond pas à l’intention du législateur.
En attendant une éventuelle rectification du texte de loi, l’employeur doit distinguer les situations suivantes :
1) Pour le cas où l’incapacité de travail pour cause de maladie a débuté avant ou pendant la période de l’état de crise :
- Si l’employeur ne dispose pas de « motifs graves » le salarié reste protégé tant qu’il communique des certificats médicaux.
- Si l’employeur dispose de motifs graves, il a le droit de procéder au licenciement du salarié à partir du premier jour de la 27ème semaine d’incapacité de travail pour cause de maladie calculée en excluant la ou les semaine(s) d’incapacité ayant eu lieu pendant la période de l’état de crise.
Le motif tiré de l’absentéisme résultant d’absences justifiées n’est pas considéré comme étant un motif grave justifiant un licenciement avec effet immédiat.
2) Pour le salarié dont l’incapacité de travail de maladie a débuté à partir du 25 juin 2020 :
Dans cette situation, c’est la règle classique de l’article L.121-6 (3) du code du travail qui s’applique, à savoir que :
- le salarié est protégé contre le licenciement les 26 premières semaines de maladie
- la protection vaut pour tout type de licenciement (avec préavis ou avec effet immédiat pour faute grave)
- le délai de protection n’est pas aggravé par la période de l’état de crise.
Lien utile :
Cahier Juridique Droit du Travail. Fiche 27. La protection du salarié en incapacité de travail pour cause de maladie ou d’accident
Quelle procédure s’applique pour résilier un contrat de travail lorsque le salarié est en incapacité de travail ?
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Résiliation pendant le congé pour raisons familiales/soutien familial ?
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Résiliation et chômage partiel ?
Quelle procédure s’applique pour résilier un contrat de travail lorsque le salarié est en chômage partiel ?
Le chômage partiel est qualifié comme étant l’octroi de « subventions […] allouées aux employeurs qui plutôt que procéder à des licenciements s’engagent à maintenir le contrat de travail de leur personnel […].» (art.L.511-3 du Code du travail).
Suivant ce principe, et pour la durée durant laquelle le chômage partiel est accordé :
- un salarié en chômage partiel ne peut pas faire l’objet d’un licenciement pour motif économique ;
- en revanche, un salarié en chômage partiel peut l’objet d’un licenciement pour des motifs liés à sa personne, comme par exemple une faute grave ou une insuffisance professionnelle.
Pour aller plus loin :
Replay du webinaire Chambre des Métiers du 20 mai 2020
Me Guy Castegnaro sur la résiliation du contrat de travail et le chômage partiel
Quelle procédure s’applique pour résilier un contrat de travail lorsque le salarié est en chômage partiel ?
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Précisions relatives à la procédure de licenciement
Quelle procédure faut-il suivre dans le cadre d’un licenciement pour motifs économiques ?
Il est considéré traditionnellement au Luxembourg que le juge n’apprécie pas l’opportunité d’une mesure de réorganisation car on accorde à l’employeur une large marge de manœuvre et d’appréciation dans l’organisation de son entreprise.
En revanche, l’employeur doit pouvoir communiquer clairement quelles sont les circonstances économiques qui ont conduit au licenciement, respectivement quelles sont les mesures de restructuration et de rationalisation nécessaires à la gestion moins coûteuse de l’entreprise.
Il faut rappeler que l’employeur, s’il occupe plus de 15 salariés, doit informer le Comité de conjoncture de tout licenciement pour motif économique, et ceci au plus tard au moment de la notification du préavis de licenciement.
Lien utile :
Quelle procédure faut-il suivre dans le cadre d’un licenciement pour motifs économiques ?
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La cessation automatique d’un contrat de travail
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Ressortissants de pays tiers
Ressortissants de pays tiers
Différentes mesures dérogatoires en matière de libre circulation des personnes et de l’immigration sont prévues jusqu’au 31 décembre 2020.
Parmi ces mesures, on notera :
- la prorogation jusqu’au 31 août 2020 des titres de séjour venus à échéance après le 1er mars 2020
- le principe de l’interdiction d’entrée sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg des ressortissants de pays tiers jusqu’au 31 décembre 2020 sauf exceptions listées par la loi ou des règlements d’application.
Base légale : loi du 20 juin 2020 portant introduction de certaines mesures temporaires relatives à l’application de la loi modifiée du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l’immigration
Ressortissants de pays tiers
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Apprentissage
Lorsqu’un cas positif isolé se présente dans la classe, le lycée en informe l’entreprise formatrice.
Si l’entreprise ne peut garantir à l’apprenti le port continu du masque et la restriction de ses contacts sociaux, il est recommandé à l’entreprise de dispenser l’élève de sa présence durant la durée de la mise à l’écart de la classe.
Si vous avez plus de questions concernant les apprentis, veuillez contacter notre service Apprentissage au +352 42 67 67 - 520 ou This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Un apprenti dont la classe est mise à l'écart en raison d'un cas positif isolé peut-il se rendre dans l'entreprise formatrice ?
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Dépistage / Large scale testing
Est-ce que je peux prendre RDV (sans code et sans raison de voyage) pour faire tester mes salariés dans un centre de dépistage ou un labo privé ?
Non, la prise de RDV dans les centres de dépistage ne se fait qu'avec des codes reçus par courrier/courriel ou sans code dans le cas d'un départ pour un voyage privé ou lors du retour d'un voyage privé.
Il était possible de prendre RDV sans ordannce médicale dans un des laboratoires privés mais vu la très haute demande pour ces genres de test, les laboratoires privés n'acceptent normalement que des tests sur ordonnance médicale.
Rien n'empêche par contre que vous preniez contact avec un laboratoire pour demander s'il serait possible d'arranger pour votre entreprise des tests réguliers. (aux frais de votre entreprise)
Les données de contacts des laboratoires sont les suivantes:
- BIONEXT: +352 28 57 77 1 (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)
- KETTERTHILL: +352 488 288 1
- LABORATOIRES RÉUNIS: +352 78 02 90 1 (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)
Est-ce que je peux prendre RDV (sans code et sans raison de voyage) pour faire tester mes salariés dans un centre de dépistage ou un labo privé ? Est-ce que je peux encore toujours m'en servir des codes reçus en août pour le dépistage ?
Non.
L'initiative de dépistage dans le secteur de la construction et dans le secteur du nettoyage s'est terminée en début septembre. Les codes reçus dans le courrier du mois d'août ne sont donc plus utilisables et vous ne pouvez pas recevoir de nouveaux codes.
Les résultats de cette initiative de dépistage a démontré que les secteurs en question n'était pas sévèrement touchés par des infections du COVID-19 et la Direction de la Santé a donc pris la décision de ne pas lancer une deuxième initiative de dépistage pour ces secteurs.
Est-ce que je peux encore toujours m'en servir des codes reçus en août pour le dépistage ? Dans le cas où un de vos salariés doit se rendre (pour un voyage d'affaires) dans un pays qui demande un test négatif, le salarié a la possibilité de demander un code pour prendre rendez-vous pour le test PCR (dans un des centres de dépistage) auprès de la House of Entrepreneurship.
Vous pouvez les contacter au +352 42 39 39 - 600 ou This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Afin d'accélérer la procédure de commande de code pour le dépistage, votre courriel devra contenir les informations suivantes:
- le nom de l’entreprise,
- le pays de destination,
- la date du déplacement à l’étranger (du passage de la frontière),
- le nombre de salariés concernés par le déplacement ainsi que
- les motifs et justificatifs éventuels.
Un salarié a besoin d'un test négatif pour un voyage à l'étranger pour l'entreprise. Comment peut-il se faire tester ? Dans le cas où un de vos salariés retourne d'un congé/voyage privé à l'étranger, ce salarié peut se faire tester dans une des stations de dépistage.
Le salarié peut prendre un rendez-vous (sans besoin de code) sur Guichet.lu en indiquant quand il était en voyage ou congé à l'étranger et dans quel pays.
Mon salarié retourne d'un voyage privé à l'étranger. Comment peut-il se faire tester ? Dans le cas où un de vos salariés part pour un congé/voyage privé à l'étranger, ce salarié peut se faire tester dans une des stations de dépistage.
Le salarié peut prendre un rendez-vous (sans besoin de code) sur Guichet.lu en indiquant quand il sera en voyage ou congé à l'étranger et dans quel pays.
Mon salarié part pour un voyage privé à l'étranger. Comment peut-il se faire tester ?
Sanitäre Maßnahmen de-DE
Staatliche Beihilfen de-DE
Optimierung der Arbeitszeit de-DE
Mesures sanitaires fr-FR
Les aides étatiques fr-FR
Arbeitsvereinbarungen aufgrund der Gesundheitskrise de-DE
Optimisation du temps de travail fr-FR
Aménagement des modalités de travail en raison de la crise sanitaire fr-FR
Résiliation des contrats de travail / cessation automatique des contrats de travail fr-FR
Beendigung von Arbeitsverträgen / automatische Beendigung von Arbeitsverträgen de-DE
Apprentissage fr-FR
Berufsausbildung de-DE
Dépistage / Large scale testing fr-FR
Screening / Large scale testing de-DE
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